Re: Notre vécu là bas...

Bernard le Mer 3 Déc - 13:25

georges a écrit:
bernard a écrit:Sortie d'un Bréguet deux ponts sous escorte de deux jeep de la prévoté, une devant puis une a l’arrière, j'ai parqué le GBO a base vie dans un enclos.
Dis donc, la bombe était grosse au point qu'il faille un GBO pour la transporter ?
Ou alors, c'était un "emballage" volumineux ?

Voila je reprends le fil. Pour le poids des bombes a In Eker je n'en sais rien mais voila des infos en images, il s'agit de Reganne

évidemment les photos ne sont pas de moi, elles sont aussi une bonne aventure. elles ne sont pas piquées sur internet.

La bombe

Le pylône de tir

L' explosion, les picots sont la fusion des pieds du pylône!

Si vous voulez d'autres photos demandez moi je ne voudrais pas lasser.

**Alain** le Mer 3 Déc - 13:36

un seul mot , BRAVO !

Alain P le Mer 3 Déc - 14:48

Alain a écrit:un seul mot , BRAVO !

Je confirme BRAVO: si tu as beaucoup de photos de ce genre, je suis preneur...et je ne dois pas être le seul.

Michel le Ven 5 Déc - 10:19

Au temps de mon séjour au Sahara ils parlent aussi de ce fameux pont

http://nospremieresannees.fr/SitesLancement/hammaguir/09-hamaguir%2065-67/texte01.html

J.J.O. le Sam 6 Déc - 9:45

Notre vécu là bas... - Page 40 2967802975

L'auteur a écrit:Nous poursuivons notre route, laissons sur notre droite les tables d'Abadla, passons sur le pont qui enjambe le Guir.
Remarque:
Ce pont a été reconstruit par la Légion. En effet quelques jours après notre passage, suite à des pluies torrentielles et l'ouverture d'un barrage au sud du Maroc, le pont a été complètement détruit.

Qu'en penses-tu Jean Pierre ?
On attribue beaucoup trop de choses à la Légion. Le récit date exactement de notre période là-bas et le pont d'Abadla a déjà fait l'objet de quelques posts (taper Abadla dans la fenêtre "Rechercher").
On sait en fait le rôle du Génie saharien affirmatif

DUQUERROY Jean Pierre le Sam 6 Déc - 14:21

Bonne remarque JJO. Les citations sur ce site ne sont pas toujours exactes. En effet, je ne pense pas que la Légion possédait le matériel pour construire un pont Bailey ! Difficile de situer dans le temps les dires de ce monsieur Belusca. Nous ne savons pas après 1966 qui a construit le dernier pont à Abadla. Actuellement, Google map ne nous permet pas de savoir si c'est un pont, une digue avec canal de décharge ou un simple radier (je penche plutôt pour la digue).
Autre bizarrerie : le contrôle routier (CR 1) d'accès à Hammaguir, effectivement tenu par des légionnaires, ne ne situait pas avant le pont mais après et au delà de la carrière où était prélevé l'enrochement permettant l'établissement de la digue construite par le 71ème BG.
Tous les engins engagés dans le lit du Guir étaient protégés à distance par un poste sonnette établi au sud du barrage de Djorf Torba (entre 50 et 60 km en amont d'Abadla. Dès que le niveau des eaux augmentait anormalement, nous étions prévenus par radio (poste BLU) et nous avions juste le temps de replier le matériel et surtout la sonnette de battage qui enfoncait les pieux pour la mise en place des 2 piles du pont Bailey.
Rendons à César ce qui appartient au Génie !

**Alain** le Sam 6 Déc - 15:27

Visiteurs de tous poils, venez chercher la vraie information sur "Les Amis du Pic Laperrine" !

**Gérard** le Lun 8 Déc - 11:54

ça bouge dans le Sud :

http://www.leconews.com/fr/depeches/arrestation-de-23-contrebandiers-dans-l-extreme-sud-du-pays-07-12-2014-172596_312.php

J.J.O. le Lun 8 Déc - 20:43

Jojo a écrit:ça bouge dans le Sud

Pas beaucoup d'armes mais pas mal de ravitaillement : de quoi aider des terroristes ayant pris le maquis.

Invité le Lun 8 Déc - 22:48

En ce moment, surtout en matinée, je retrouve une chaleur plus proche de celle que j'ai connue au Sahara que celles des plus fortes chaleur de France... Par contre le soir' tout d'un coup vers 22 h, la température baisse un peu et la nuit n'est pas trop pénible... Mais c'est dur tout de même. La clim n'existe pas (trop énergivore)....
M'enfin la mer est à 26/27 degrés... Et d'une transparence.....
Et puis notre fils sait vivre... J'ai mon pastis même en pique-nique sous les palmiers....
Ici je fonctionne au Doliprane... 4 / jour...

J.J.O. le Mar 9 Déc - 9:37

Phil. a écrit: J'ai mon pastis même en pique-nique sous les palmiers....

De quoi se plaindre ?

Ici je fonctionne au Doliprane... 4 / jour...

Ah, oui. Bien sûr Rolling Eyes

Profite un max ! Notre vécu là bas... - Page 40 Ile-de10

**Alain** le Mar 9 Déc - 10:07

et chacun profitera de son séjour en villégiature au mieux...
N'est il pas, JJ ???

Alain P le Jeu 11 Déc - 17:50

Une promenade en voiture sur une route goudronnée du coté d'Arak qui pourrait rappeler des souvenirs à ceux qui ont connu ce trajet (que je n'ai jamais effectué).

Georges le Sam 13 Déc - 15:49

Environ 1 mois après notre arrivée, nous partons en "ballade" vers Timissao à l'occasion du tir "Turquoise".
Voici (je pense) le trajet que nous avons effectué, avec le faux espoir d'atteindre Tamanrasset ! (à 40 km près)

Une photo prise lors d'une vacation radio entre Silet et Timissao. Il avait fallu dérouler la grande antenne entre 2 camions.
Les transmissions étaient difficiles, et même, une fois arrivés, seul le Morse permettait les liaisons.

Une fois arrivés, nous nous sommes installés confortablement pour 3 longues semaines

Quand les vivres ont commencer à manquer, il a fallu faire appel à nos sympathiques camarades de ~~la gonfle~~ l'aviation
qui ont amené aussi le courrier des familles qui commençaient à s'inquiéter du silence.
Surtout que déjà, voir le petit chéri (et unique !) partir si loin et en plein désert....................
.

**Alain** le Sam 13 Déc - 16:12

Un bien beau reportage sur une bien belle aventure.
Vive la CSPIMA, vous verrez du pays....

-------

http://amis-pic-laperrine.forumpro.fr/viewtopic.forum?t=1572

**Alain** le Mer 1 Avr - 16:45

J'ai trouvé ça... si vous en voyez d'autres ...

Invité a écrit:En 1966 à Colomb-Béchar, il y avait un orchestre du CIEES (je crois qu'il s'appelait le "Blue Moon") qui jouait le samedi soir près de la piscine des officiers et le dimanche midi près de la piscine des sous-officiers : faut pas mélanger les torchons et les serviettes quand même

Je ne sais dans quel cerveau militaire dérangé est née l'idée d'inviter le chanteur Antoine à faire une soirée à Colomb-Béchar, mais cette soirée a été très réussie.

Dans un décor représentant des paires de ciseaux en carton (je suppose à cause des cheveux d'Antoine), les spectateurs rangés par grade (les plus hauts gradés au premier rang, pas comme à la guerre, bien évidemment…), Antoine a commencé par les "Elucubrations", puis "Pourquoi ces canons".
Agitation dans les premiers rangs, et sortie d'un haut gradé, lèvres pincées et marche saccadée sous les rires et quolibets des officiers appelés de la salle
Comme disait le regretté Coluche : "les gendarmes n'ont pas d'esprit, parce que leur cerveau est comprimé par le képi qu'ils portent"…

Paroles de "Pourquoi ces canons" :

Pourquoi, pourquoi ces canons
Au bruit étonnant ?
Pourquoi, pourquoi ces canons ?
Pour faire la guerre, mon enfant.

Pourquoi, pourquoi plus souvent
Qu'on ne l'imagine
Faisons-nous la guerre aux gens ?
Ça fait marcher les usines.

Pourquoi, pourquoi ces usines
Qui n'ont rien qui vaille ?
Pourquoi, pourquoi ces usines ?
Ça donne aux gens du travail

Pourquoi, pourquoi ce travail
Dur et fatigant ?
Pourquoi, pourquoi ce travail ?
C'est pour gagner de l'argent.

Pourquoi, pourquoi cet argent
Est-il donc si bon ?
Pourquoi, pourquoi cet argent ?
Pour acheter des canons.

Pourquoi, pourquoi ces canons
Qui nous coûtent tant ?
Pourquoi, pourquoi ces canons ?
Pour faire la guerre, mon enfant.

Je sonorisais mon bâtiment des transmissions du 71ème BG en passant du Donovan, du Joan Baez, du Bob Dylan... à la grande fureur des deux lieutenants ORSA, et ça faisait très plaisir à mes soldats

marcel a écrit:
DUQUERROY Jean Pierre a écrit:je n'y vois plus la piscine.
En 1966, le colonel Moulin était le chef du groupement armes chimiques et bactériologiques de la section technique de l’armée.

Dans une brochure d’accueil à B2-Namous, un document ultrasecret à l’époque, il raconte :

« Dans les premiers temps, les expérimentateurs logeaient sous la tente, pendant les campagnes d’expérimentations. Puis des bâtiments ont été construits peu à peu ; le confort s’est développé avec l’amélioration de l’installation électrique et la distribution d’eau potable, en sorte que, sans être luxueux, le séjour à B2 est maintenant supportable. »

Le colonel Moulin écrit encore :

« Les distractions sont peu variées à B2, mais si vous aimez l’eau, il existe une piscine de 10 mètres sur 5 au pied du château d’eau.

Des tournois de bridge ou d’échecs sont organisés par les officiers. On joue aussi à la pétanque. Des projections cinématographiques ont lieu en plein air à l’entrée du camp. »

Et le colonel Moulin précise :

« Il est conseillé de se munir d’un tabouret et d’une couverture. »
-
Extrait de :
-
http://www.algeria-watch.org/fr/article/eco/nucleaire/victimes_oubliees.htm
-
Pour mémoire, Namous signifie moustiques en berbère. L'oued Namous, c'est la "Rivière des moustiques"...

J.J.O. a écrit:
Phil. a écrit:avoir en permanence de l'eau chaude...
Bien pour le thé mais pour "le jaune" C'est pas ça

De toutes façon, on n'en avait pas … pas plus que de glaçons.

Mon expérience la plus chaude a été une garde de nuit en juillet il me semble.
45° la nuit !
Le sable renvoyait la chaleur du jour. J'ai bu de l'eau à un robinet proche du point de garde, on aurait pu en faire du café.

C'est cette nuit là que j'ai commis mon plus grave acte de délinquance militaire : j'ai planqué mes vêtements et mon arme dans les buissons et je me suis glissé avec délice dans la piscine des officiers.

Ah ! En plus du rafraichissement, la jouissance de transgresser l'interdit

claudius a écrit:

Au travers de ce récit j'ai de nouveau ressenti ce que j'ai vécu il y a 50 ans.En effet leur parcours en juillet 1960 a été rigoureusement le mien 10 mois après et à de nombreuses reprises.
De Djelfa à Tam en passant par Fort Miribel , le Tadémait , la piscine d'In salah , Arak et son trou d'eau dans lequel on " barbottait ".Même la tenue vestimentaire est présente : le légendaire chapeau de brousse !!!
J'avais déja évoqué ces noms sur le forum avec quelques photos.
Il manque seulement beaucoup de degrés !!

Merci pour ce retour dans le passé

Invité a écrit:Piscine construite par la légion . Payante pour l'armée française aprés l'indépendance. Nous pouvions y aller le jeudi si nous n'étions pas en patrouille. Trés agréables moments passés avec les copains.

claudius a écrit:

Celle ci a été prise à In Salah.
Je me demande si je n'avais pas fait quelques longueurs dans la piscine d'où la serviette de toilette autour du cou

et cerise sur le gâteau

J.J.O. a écrit:Le CIEES était aussi accessoirement l' "hôtel de transit" des soldats de passage et c'est comme cela que je l'ai connu. C'était beaucoup mieux que le camp Ste Marthe de Marseille, mais moins convivial que la base d'In Amguel.
J'ai fréquenté plusieurs fois le CIEES, à la fin des missions In Amguel-Béchar, pour le championnat de natation du Comsit saharien auquel j'ai participé et la dernière fois en transit pour la quille. Pour cette dernière occasion, j'avoue avoir eu peur qu'on ne m'oublie dans cet immense "truc", mais non, j'ai eu mon avion de retour, un Bréguet deux ponts comme à l'aller.
Mais revenons à notre "usine" :

(A suivre)

**Alain** le Mer 1 Avr - 18:48

Pour ce genre de recherches, utilisez le truc de Marcel....
http://amis-pic-laperrine.forumpro.fr/t1197-comment-effectuer-une-recherche-sur-le-forum-merci-marcel

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