Le bordj d'In Ekker (In Eker)

Ils étaient gonflés (je parle pas des gonfleurs) quand même de construire Oasis si près de la zone de tir !

Pour ceux qui ont eu la possibilité de retourner sur place, que représentent les
carrés sur la photo satellite ? (quand même pas des parcs a huitres !)

georges a écrit:que représentent les carrés sur la photo satellite ?

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J'ai pensé à des enclos de culture. La dimension des carrés : 5 x 5 mètres
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Il y a un réservoir au voisinage :
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Bernard l'a photographié en 2009 :
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Pareil sous un autre angle :
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S'il avait reculé de 150 mètres, on aurait eu la clé du mystère...
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Marcel a sûrement raison car vu du sol je me souviens qu'il n'y avait rien, même pas des murs, donc des petits murets éboulés pour les cultures .
Une photo de la montagne , le sommet au dessus de E4



Les vestiges de la route,de E4 vers la N1 direction oasis2, a droite la direction du Tana taram

La photo de la baraque prise par Bernard est identique à celles que nous avions au point nord.
Sans doute une récupe des locaux, surtout que l'endroit n'est pas très éloigné du point d'origine.
Mais pour des enclos de cultures, la forme me semble étrange, et très nette pour une vue satellite
avec des carrés de 5m x 5m , même plus net que le bordj quand même plus imposant avec des
murs très hauts et larges.Ou alors, l'image est fausse, les carrés sont en surimpression de je ne sais quoi.
Question à creuser pour ceux qui ont la possibilité de rechercher (des contacts sur place ?)

Encore un petit coup de passe-passe pour recoller les environs du bordj avec le sujet "In Ecker" …

Je me demande si ces sortes de grilles ne sont pas des fondations de baraquements militaires. En tous cas, on a fait les pleins à la station service qui est juste devant :

Pas d'explication vraiment convaincante. J'ai une hypothèse idiote (j'aime ça !)

C'est peut-être sous un effet de lumière une superposition des panneaux solaires
du satellite qui prend les photos.....................

P.S. J'aime pas le chouchenn

Et si c'étaient des fondations de Fillod ??
Certaines avaient les entrées en pignon et d'autres sur les côtés : c'était peut-être le cas ?

DUQUERROY Jean Pierre a écrit:Et si c'étaient des fondations de Fillod ??

Oui, Jean Pierre, c'est bien à cela que je pensais.
Ces baraquements métalliques reposaient bien sur quelque chose. De plus, le parfait ordonnancement des structures me parait très militaire.

Les alignements au cordeau ne sont pas trop dans l'esprit des jardiniers locaux. Pas besoin de fondations pour une zériba

Des Fillod avec entrée sur le coté, me souviens pas de ça, y aurait pas
une photo pour rafraichissement de mémoire ?

Désolé, mais je n'ai pas de photos de ce type d'aménagement de Fillod. Mais à Béchar, au 71ème Génie, il en existait au moins deux de ce type à mon souvenir :

-Le mess sous-officiers
-Le PC du bataillon, où cette porte permettait d'accéder directement au secrétariat du commandant et à son bureau.

Je pense retrouver une ou deux photos de ces fillods.

A bientôt dès mon retour de l'étranger.

ça y est, j'en ai trouvé une porte de fillod et en plus avec un tringlot

http://www.l-arme-du-train-algerie.hebweb.fr/2CAST/Feuillois/34-g.gif

Merci Marcel !

Les choses avancent, les informations se complètent.
Chaque jour, on pense qu'on n'en saura pas plus, qu'on a tout dit, tout vu, tout lu, et hop ! un nouveau petit détail...
On sent bien qu'il y a tout un réseau derrière toutes ces recherches.
Étonnant, tout de même, cet intérêt sans cesse renouvelé, après tant de temps.

Peut-être devrais-je revoir ma maxime... après tout, il n'y a peut-être pas d'extrémité au bout......

Peut-être devrais-je revoir ma maxime... après tout, il n'y a peut-être pas d'extrémité au bout......

Oui, c'est peut être comme l'univers et la connerie humaine.............

Ben, v'la aut' chose ! Aucun rapport, mais mêmes dimensions !
D'accord, au bout du terrain d'Hammaguir, il y a une extrémité...
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Et de l'autre côté, à l'autre bout, c'est pareil ! Suivez la piste...
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Un gigantesque mot-croisé ? A moins qu'ils ne soient en train de jour aux dames...
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Un Album de 271 Photos sur la 1ère Compagnie Saharienne du Génie (1°CSG) :
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https://picasaweb.google.com/104956513012519196681/DossierPhoto1CSG#
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On y voit des images du Bordj du Père de Foucault, un Rocher aux environs de Tam, appelé vulgairement "Bitte Laperrine", les gorges d'Arak, etc. Cliquez sur chaque image pour voir les commentaires en détail.
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On y voit aussi Le Bordj d'In Eker :
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https://picasaweb.google.com/104956513012519196681/DossierPhoto1CSG#slideshow/5598461017518727458
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Comparer avec ces deux photos du Bordj d'In Eker que j'ai prise en septembre 1962 :
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Une autre vue du Bordj In Eker :
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A l'arrière plan, le Taourirt Tan Afella. Garé devant le mur d'enceinte, un Dodge 6x6
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Voir aussi : https://picasaweb.google.com/104956513012519196681/CopieMobidisk#
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Camion de la SATT Gorges d'Arak (White camion US) Carte postale :
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https://lh3.googleusercontent.com/-Vlrojkpclp0/TbHtYiazjHI/AAAAAAAAAdA/tQA1LHvzjUo/s720/Gorges%2520d%2527Arak%2520%2520%2528Hoggar%2529.jpg
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L'ambiance est présente tout au long de ces clichés que je me souviens avoir découvert il y a quelque temps

Merci Marcel

Sur la dernière photo du bordj d'In Ecker la porte grise était la porte de ma chambre (pendant 1 an)

La (future...) chambre d'Edouard à In Eker :
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C'était rustique mais l'on s'y habituait.
Le batiment central était occupé par les gendarmes ainsi que l'aile gauche du borj où ils avaient leur chambre.
La cohabitation n'était pas trop difficile car nous leur rendions pas mal de services.
Après notre arrivée, le panneau gendarmerie n'est pas resté très longtemps. Un chauffeur de GLR appartenant à la déconta est rentré dans le borj en marche arrière et, s'il a bien vérifié le passage de son camion en largeur, il a oublié la hauteur. Il était chargé de vestiaires métalliques stockés debouts sur le plateau. Le panneau à volé en éclat (c'était de l'agglomeré)
Grande colère du responsable de la gendarmerie qui m'a demandé de punir immédiatement le responsable de ce désastre.
Sinon, il s'en chargerait et cela, disait-il, risquait d'avoir des conséquences plus graves.
J'ai donc puni ce garçon en lui interdisant la conduite pendant 15 jours, ce qui convenait au chef de poste des pendores.
Ils se sont donc passés de courrier pendant ce temps car le chauffeur puni était celui qui assurait la navette quotidienne base-point nord.
Son remplaçant prétendait qu'il ne savait pas où se trouvait le PC gendarmerie de la base et il faut bien dire qu'il ne faisait aucun effort pour se renseigner.
Lorsque le gendarme a tenté de lui en expliquer le chemin, il a répliqué sans rire qu'il ne connaissait pas la base et qu'il avait peur de se perdre.
Suite à cet incident, nous avons craint des représailles mais ils nous ont fichu une paix royale et le panneau n'a jamais été remplacé.

Sur cette image faite par René Deu, le petit édifice blanc situé en avant du Bordj, était le point de garde assuré par la 4ième Cspima au Point Nord. Nous avions seulement 300m à faire à pied pour y accéder depuis notre cantonnement sur la butte. Nous dépendions alors d'un gendarme qui lui restait au bordj. Nous étions à l'intersection de la route goudronnée (venant de la base vie et allant aux galeries du Tan Affela) avec la route ou piste (venant de Tamanrasset et allant à Arak).
Notre rôle consistait à controler le passage sur la route goudronnée, noter les numéros de véhicules mais je n'ai pas le souvenir d'une barrière comme au Point B de la base.
En dehors de la période de garde ils nous permettaient d'acheter à leur bar quelques canettes bien fraiches. Quelle différence avec la dynamitière...!
Effectivement Edouard le panneau de la prévoté n'a pas été remplacé: René Deu était présent de sept 66 à mai 67.

Si mes souvenirs sont bons en 65/66 il y avait une barrière, levée dans la journée, abaissée la nuit interdisant tout passage, le jour le contrôle était assuré par la gendarmerie, la CSPIMa assurait la garde de nuit. Une nuit la relève n’avait pas été correctement assurée, le marsouin de garde ne voyant pas la relève venir avait abandonné son poste et était aller réveiller son successeur
Lequel s’était rendormi. Au matin le gendarme avait trouvé le poste abandonné, je ne vous parle pas du ramdam qui avait suivi. En punition tous les marsouins de garde et le chef de poste avaient eu droit à une marche de nuit.

J'ai toujours adoré les barrières au milieu du désert !!!