LA B... à CAMILLE
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Re: LA B... à CAMILLE
je confirme !Georges a écrit:Le confort aux places arrières, ce doit être sublime !
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Alain VEIL
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-Vous voyez là ? Au bout , y a une extrémité.
-Vous n'ignorez pas que le défi métabolise les changements motivationnels dans le bon sens. (JMR)
-Il faut faire en sorte de laisser une trace sur la terre même quand ton ombre aura disparu..
-Plus le temps passe, et plus je suis attaché aux vraies valeurs de la République .... mais je pense que je suis un homme du passé !
Re: LA B... à CAMILLE
Alain a écrit:je confirme !Georges a écrit:Le confort aux places arrières, ce doit être sublime !
Je n'ai jamais pris place à l’arrière dans cet engin mais à la vue des sièges,ce ne devait pas être formidable comme confort
Michel- Nombre de messages : 8939
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Re: LA B... à CAMILLE
J'ai entendu dire que la conduite de cet engin nécessitait beaucoup de prudence.
Alain P- Nombre de messages : 7785
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Date d'inscription : 07/02/2009
Re: LA B... à CAMILLE
Il parait que les américains disaient qu'elle avait tué plus de GI que la guerre....
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Alain VEIL
In Amguel 63/64
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-Vous voyez là ? Au bout , y a une extrémité.
-Vous n'ignorez pas que le défi métabolise les changements motivationnels dans le bon sens. (JMR)
-Il faut faire en sorte de laisser une trace sur la terre même quand ton ombre aura disparu..
-Plus le temps passe, et plus je suis attaché aux vraies valeurs de la République .... mais je pense que je suis un homme du passé !
Michel- Nombre de messages : 8939
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Re : La B......à camille
Alain a écrit:Il parait que les américains disaient qu'elle avait tué plus de GI que la guerre....
En place arrière, tu avais intérêt à te tenir car tu pouvais te faire éjecter à tout moment !
DUQUERROY Jean Pierre- Nombre de messages : 3965
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Re: LA B... à CAMILLE
Alain P a écrit:J'ai entendu dire que la conduite de cet engin nécessitait beaucoup de prudence.
Ce n'était pas un véhicule très rapide. Il est vrai que le tenue de route n'était pas fameuse et la suspension inexistante mais en restant prudent..... elle n'était pas pire que d'autres véhicules en circulation.
Durant mon séjour à I.E, j'ai vu deux 6x6 retournés. Il faut quand même le faire..... alors vous pensez, avec une jeep, si vous faisiez un peu le con....
Edouard- Nombre de messages : 3590
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Re: LA B... à CAMILLE
Ben dis donc............Ed a écrit:Durant mon séjour à I.E, j'ai vu deux 6x6 retournés.
Georges- Membre d'honneur
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Re: LA B... à CAMILLE
Une autre photo de Jeep avec un coffre à l'avant :
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Marcel Couchot : 15-06-1938. ESAA Nîmes. Rejoint le 620è GAS à In-Amguel dans le Hoggar le 24/04/1962 comme Sous-Lieutenant. Affecté à la BMDD, participe à l'expérience BERYL à In Eker du 01/05/1962. Resté sur le site jusqu'en Avril 1963.
Re: LA B... à CAMILLE
Georges a écrit:Ben dis donc..........
Ils avaient tout simplement quitté la piste. Cela s'est terminé avec quelques bosses et égratignures mais aurait pu être bien pire.
Ce genre d'accident n'était pas si rare.... il était souvent du à des vitesses excessives ou aux fantaisies et écarts de conduite de chauffeurs, parfois un peu trop alcoolisés.
Edouard- Nombre de messages : 3590
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Re: LA B... à CAMILLE
La route N1 était correcte, mais les pistes absolument innommables.
Tôle ondulée à fond la caisse, plantage dans le fech-fech, crabot, vapor-lock...
Près du village d'In Amguel, on a croisé une ambulance qui était passée sur le toit.
La caisse de forme rectangulaire était pliée en losange. Les P.L.O. ont du penser que le ciel leur tombait sur la tête...
Je pense me rappeler qu'il y avait des accidents même dans la base, aux croisements des pistes.
-
Pour ma part, j'ai eu une crevaison avec ma jeep en sortant de la route pour suivre une gazelle....
Et quand j'ai voulu changer la roue, je me suis aperçu que je n'avais pas de roue de secours !
J'ai aplati le pneu en rejoignant la N1, et j'ai attendu le passage d'un véhicule, ce qui n'a pas tardé.
J'ai noté aussi que "ma" jeep avait eu un jour un changement de moteur. Je ne sais pas d'où venaient les pièces détachées et les rechange.
Je crois aussi qu'il y fallait souvent changer des lames de ressort. Et parfois même des ponts entiers.
-
Mon pire souvenir : le vent de sable, avec étincelles quand on touche le levier de vitesse !
J'ai eu aussi une frayeur quand le vent de sable s'est levé alors que je revenais d'In Ecker.
Mon pire souvenir : les étincelles quand je touchais le levier de vitesse !
Je n'y voyais plus rien, mes "lunettes à sable", jaune, en étaient couvertes, dehors comme dedans.
On voyait le sable filait sur le goudron de la route jusqu'au bas côté.
Et je savais qu'il y avait parfois un fossé...
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Tôle ondulée à fond la caisse, plantage dans le fech-fech, crabot, vapor-lock...
Près du village d'In Amguel, on a croisé une ambulance qui était passée sur le toit.
La caisse de forme rectangulaire était pliée en losange. Les P.L.O. ont du penser que le ciel leur tombait sur la tête...
Je pense me rappeler qu'il y avait des accidents même dans la base, aux croisements des pistes.
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Pour ma part, j'ai eu une crevaison avec ma jeep en sortant de la route pour suivre une gazelle....
Et quand j'ai voulu changer la roue, je me suis aperçu que je n'avais pas de roue de secours !
J'ai aplati le pneu en rejoignant la N1, et j'ai attendu le passage d'un véhicule, ce qui n'a pas tardé.
J'ai noté aussi que "ma" jeep avait eu un jour un changement de moteur. Je ne sais pas d'où venaient les pièces détachées et les rechange.
Je crois aussi qu'il y fallait souvent changer des lames de ressort. Et parfois même des ponts entiers.
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Mon pire souvenir : le vent de sable, avec étincelles quand on touche le levier de vitesse !
J'ai eu aussi une frayeur quand le vent de sable s'est levé alors que je revenais d'In Ecker.
Mon pire souvenir : les étincelles quand je touchais le levier de vitesse !
Je n'y voyais plus rien, mes "lunettes à sable", jaune, en étaient couvertes, dehors comme dedans.
On voyait le sable filait sur le goudron de la route jusqu'au bas côté.
Et je savais qu'il y avait parfois un fossé...
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Marcel Couchot : 15-06-1938. ESAA Nîmes. Rejoint le 620è GAS à In-Amguel dans le Hoggar le 24/04/1962 comme Sous-Lieutenant. Affecté à la BMDD, participe à l'expérience BERYL à In Eker du 01/05/1962. Resté sur le site jusqu'en Avril 1963.
Re: LA B... à CAMILLE
marcel a écrit:route N1 était correcte, mais les pistes absolument innommables...
Nous autres les gonfleurs de la STBS ne disposions d'aucun véhicule et, écolos avant l'heure, nous utilisions les transport en commun, GBO ou bus, pour aller au boulot tous les jours à l'escale ou au centre émissions inter-armes, ou uniquement à pied pour aller faire des petites ascensions à proximité de la base vie, souvent en empruntant la N1 dont parle Marcel.
Ci-dessous quelques diapos de la N1 sans jeep durant l'été 1961 (c'était du kodakrome II 25 ASA et les couleurs sont restées intactes).
Georges- Membre d'honneur
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Re: LA B... à CAMILLE
Super, ces ballades... à pied !
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Détail de la Jeep avec son curieux tuyau entre le capot et un bidon placé près du conducteur :
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Je crois avoir lu que la pompe électrique n'avait été montée qu'après 1970.
En tout cas, en 1962/1963, je n'en ai pas entendu parler, et nous faisions souvent du vapor lock.
J'avais bricolé un système avec une bouteille et un vieux tuyau de douche spiralé qui fuyait.
Cela me permettait de refroidir de temps en temps la tubulure d'arrivée d'essence...
Sans avoir à m’arrêter et descendre pour soulever le capot. Je suis cossard de naissance...
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Détail de la Jeep avec son curieux tuyau entre le capot et un bidon placé près du conducteur :
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Je crois avoir lu que la pompe électrique n'avait été montée qu'après 1970.
En tout cas, en 1962/1963, je n'en ai pas entendu parler, et nous faisions souvent du vapor lock.
J'avais bricolé un système avec une bouteille et un vieux tuyau de douche spiralé qui fuyait.
Cela me permettait de refroidir de temps en temps la tubulure d'arrivée d'essence...
Sans avoir à m’arrêter et descendre pour soulever le capot. Je suis cossard de naissance...
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Marcel Couchot : 15-06-1938. ESAA Nîmes. Rejoint le 620è GAS à In-Amguel dans le Hoggar le 24/04/1962 comme Sous-Lieutenant. Affecté à la BMDD, participe à l'expérience BERYL à In Eker du 01/05/1962. Resté sur le site jusqu'en Avril 1963.
Re: LA B... à CAMILLE
J'avais équipé mon 6 x 6 d'un système semblableMarcel a écrit:Détail de la Jeep avec son curieux tuyau entre le capot et un bidon placé près du conducteur :
Georges- Membre d'honneur
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Date d'inscription : 31/01/2011
Re: LA B... à CAMILLE
Être cossard est la qualité qui caractérise le mieux les ingénieurs dont on attend qu'ils conçoivent des systèmes réduits au minimum possible, sans rien de superflu, et qui seront donc les plus efficaces et les plus fiables.marcel a écrit:Super, ces ballades... à pied !
Je crois avoir lu que la pompe électrique n'avait été montée qu'après 1970.
En tout cas, en 1962/1963, je n'en ai pas entendu parler, et nous faisions souvent du vapor lock.
J'avais bricolé un système avec une bouteille et un vieux tuyau de douche spiralé qui fuyait.
Cela me permettait de refroidir de temps en temps la tubulure d'arrivée d'essence...
Sans avoir à m’arrêter et descendre pour soulever le capot. Je suis cossard de naissance...
Faire compliqué est à la portée du premier ingénieur venu, mais arriver à construire simple et zen, c'est une toute autre histoire.
Re: LA B... à CAMILLE
J'avais pris l'option "Mécanique" à l'école Centrale de Paris.
Notre prof de mécanique nous avait expliqué qu'il fallait toujours essayer de minimiser le nombre de pièces d'un objet, d'un mécanisme.
Pour ma part, je me suis souvent fait des "outils" à la demande, en fonction des besoins.
Mes bidouilles avaient vite trouvées un surnom, les "couchoteries"...
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Notre prof de mécanique nous avait expliqué qu'il fallait toujours essayer de minimiser le nombre de pièces d'un objet, d'un mécanisme.
Pour ma part, je me suis souvent fait des "outils" à la demande, en fonction des besoins.
Mes bidouilles avaient vite trouvées un surnom, les "couchoteries"...
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Marcel Couchot : 15-06-1938. ESAA Nîmes. Rejoint le 620è GAS à In-Amguel dans le Hoggar le 24/04/1962 comme Sous-Lieutenant. Affecté à la BMDD, participe à l'expérience BERYL à In Eker du 01/05/1962. Resté sur le site jusqu'en Avril 1963.
Re: LA B... à CAMILLE
Georges a écrit:Avec de bonnes chaussures, pas de problème pour crapahuter !
C'est l'éternelle confrontation des cultures entre les vrais soldats qui ont servi dans l'armée militaire et les aviateurs qui ne sont que des civils déguisés en militaires.
Quand un vrai militaire arrive à in-Amguel il est équipé pour combattre et chausse donc sans se poser de questions des godasses de combat.
Quand un aviateur arrive à In-Amguel, il ne voit qu'une immense plage à marée (très) basse et se chausse donc en conséquence avec des tongs ou des sandales.
Quand avec une petite équipe d'aviateurs fraîchement émoulus de la base-école de Mouzaïaville nous sommes arrivés au CEMO en juillet 1961 nous étions le premier groupe d'appelés affectés à la STBS qui jusque là ne fonctionnait qu'avec des militaires engagés ou de carrière.
On nous avait donc logés dans des Eternits tout neufs qui sentaient encore la peinture fraîche et nous n'avions rien comme mobilier, juste des lits picots.
Notre dotation en chaussure se limitait aux sandales réglementaires et nous doublions cet équipement de base avec des tongs achetées au foyer du soldat.
Pour la petite histoire, je porte toujours quelquefois en été les tongs que j'avais achetées à In-Amguel en 1961, ce n’était pas de la merde.
En décembre 1961 on nous avait fourni des chaussettes bleues et des pataugas pour ne pas avoir froid aux pieds, mais le pli était pris, pour nos ascensions nous étions devenus des inconditionnels de la sandale et pourtant on n'allait pas crapahuter que dans du facile.
On crapahutait pour le plaisir et c'est ça qui nous différenciait des vrais soldats de l'armée militaire, mais regardez plutôt ce petit reportage photographique de 1962 :
Et la bite à Camille dans l'axe de la N1 (section neutralisée pour préserver le secret du CEMO).(2 diapos Kodakrome II 25 ASA):
Et enfin, pour l'hiver 1961 - 1962 la dotation en pataugas et chaussettes bleues type AA (en arrière plan les groupes électrogènes de secours pour la balise de radio guidage, on n'est pas loin de la piste de l'escale là).
PS : Aujourd'hui, je regrette vraiment les "vraies" photos en noir et blanc qu'on travaillait au développement de la pellicule puis sous l'agrandisseur.
On n'a pas la même chose avec des photos numériques retraitées d'une façon logicielle en N et B.
Re: LA B... à CAMILLE
Superbes tes photos Jean-Marie: tu as une réserve sous le coude ?
Alain P- Nombre de messages : 7785
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Date d'inscription : 07/02/2009
Re: LA B... à CAMILLE
Bravo, JM !
Nous avions les mêmes chaussures en 63 .... mais je ne me souviens pas les avoir portées !
Nous avions les mêmes chaussures en 63 .... mais je ne me souviens pas les avoir portées !
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Alain VEIL
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-Vous n'ignorez pas que le défi métabolise les changements motivationnels dans le bon sens. (JMR)
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Georges- Membre d'honneur
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Edouard- Nombre de messages : 3590
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