Le poil de Q.
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Le poil de Q.
Je ne sais pas si c'est le bon endroit pour poster une étude comme celle-ci, mais enfin bon, faut voir :
Ce post a pour objet de vous remettre en mémoire une unité de précision largement utilisée dans les bureaux d'études et que vous avez peut être employée lors de vos vacances sahariennes :
Lors de mes vacances là bas les spécialistes du CEA pensaient qu'à un poil de Q près la montagne n'aurait pas pété lors de l'essai Béryl.
Je veux vous entretenir en effet de l'expression "à un poil de Q près" qui est souvent employée pour définir une incertitude proche de ZÉRO.
Durant toute ma carrière dédiée à la qualité et à la recherche de la précision ultime dans le domaine de la mécanique, j'ai fini par comprendre que nous avions beau titiller les mesures dans le voisinage des 10manomètres nanomètres il y avait toujours un chouïa de trop ou de pas assez pour que ça marche bien.
Ce chouïa séparant le succès de l'échec c'était le poil de Q, je l'ai donc analysé de plus près afin d'en tirer la quintessence.
Que ceux d'entre vous qui rigolent en m'imaginant tirer la quinte des poils de Q, se calment mon étude est des plus sérieuse.
Pour analyser le degré d'incertitude relatif à la dimension d'un poil de Q il faut prendre en compte les données anthropologiques du poil et en déduire la problématique d'utilisation.
1) Les bases d'étude anthropologique du poil de Q :
* Les poils de Q les plus usités en métrologie se rencontrent sur les vivants environnants.
* Selon l'origine des vivants environnants les poils de Q peuvent être droits et raides, souples et ondulés, ou frisés ou enfin crépus. On n'a pas trouvé d'influence du milieu extérieur ni de rôle sélectif de la forme des poils de Q.
* L'hérédité de la forme des poils de Q est due à plusieurs facteurs, on admet que les facteurs "poils de Q droits" ou "poils de Q crépus" sont dominants vis-à-vis du facteur "poils de Q ondulés" mais la transmission héréditaire varie selon la population considéré.
* Les poils de Q proprement dits sont plus ou moins nombreux et longs suivant le sexe, la race et les individus: un excès considérable de la pilosité conduit à l'hirsutisme.
* Les poils de Q «ambosexuels», axillaires et pubiens, apparaissent à la puberté dans les deux sexes.
* Certaines femmes sont affligées d'une hypertrichose, soit diffuse, soit d'un type androïde (ébauche de moustache et de barbe), sans qu'une cause hormonale pathologique ou thérapeutique (hormones mâles) puisse être toujours décelée.
Une pilosité androïde majeure avec hypertrichose généralisée constitue le virilisme, de nature habituellement dysendocrinienne.
Après la ménopause apparaissent fréquemment, sur la lèvre supérieure et sur le menton, quelques poils gros et longs, mais là, vous en conviendrez, on s'éloigne, géographiquement parlant, du poil de Q.
* Les poils de Q sont implantés dans des dépressions profondes de l'épiderme, appelées follicules. Le follicule pileux, qui contient la partie fixe du poil, au-dessous de son émergence cutanée, est une invagination épidermique dans le derme.
Il comprend, de l'extérieur vers l'intérieur, un sac externe de nature conjonctive, dermique, une membrane vitrée homologue de la jonction dermo-épidermique et une gaine épithéliale externe, pluristratifiée, formée de cellules épidermiques malpighiennes.
* Le poil de Q, dans sa portion inférieure fixe («racine» du poil), adhère intimement au follicule pileux par ses gaines propres (gaine épithéliale interne); il est constitué de plusieurs assises cellulaires.
L'axe du poil est formé par la «moelle», riche en graisse, et qui est absente dans les simples duvets.
* Le pôle inférieur de la racine du poil de Q est renflé en forme de bulbe et son centre (matrice épidermique) est évidé pour recevoir une expansion du derme (papille dermique) riche en nerfs et en capillaires. Au-dessus du bulbe se situe l'abouchement de la glande sébacée dans le follicule pileux.
fig 1 : Bulbe d'un poil de Q dont le pôle inférieur creux est occupé par la papille dermique.
* Au niveau de son émergence de la peau, le poil de Q devient libre, non adhérent à l'entonnoir folliculaire, et il se continue par la tige qui est la partie visible.
Cette tige, plus ou moins longue et épaisse suivant les régions, perd peu à peu ses gaines, sa moelle et ses assises cellulaires, pour n'être plus formée que de cellules kératinisées anucléées. Ces lamelles de kératine dure, analogue à celle de l'ongle, sont imbriquées et contiennent de nombreux grains de mélanine qui lui donnent une couleur plus ou moins foncée.
* Au follicule pileux est annexé un muscle arrecteur, représenté par un étroit ruban de faisceaux de fibres musculaires lisses, dont la contraction détermine le hérissement (tout à fait silencieux) des poils de Q.
* La pousse du poil de Q a surtout été étudiée à propos des cheveux qui subissent des évolutions cycliques successives de croissance (phase anagène), de régression (phase catagène) et de repos (phase télogène).
Cette dernière phase aboutit à la mort et à la chute du cheveu ou du poil de Q, suivies d'une nouvelle pousse. On admet très schématiquement que, chez l'adulte, 95 % des poils de Q sont en phase anagène, d'une durée de trois ans ou plus pour chaque poil de Q, 1 % en phase catagène pendant deux à trois semaines, et 4 % en phase télogène les deux à quatre mois suivants.
* La croissance des poils de Q, variable avec l'âge et les saisons, est en moyenne de 0,35 mm par jour. Mais des causes multiples, physiologiques et pathologiques, modifient cette évolution. Les hormones mâles, qui déterminent la pousse abondante des poils dits masculins (barbe, moustache), ont par contre une action inhibitrice sur la croissance des cheveux mais d'une façon surprenante pas sur celles des poils de Q, ce qui explique la fréquence des (s?)alopécies chez les hommes, ainsi que chez les femmes soumises à des hormonothérapies androgènes.
L'activité sexuelle du vivant objet du prélèvement ne semble pas avoir d'influence notable sur la croissance des poils de Q.
* Un poil de Q ne tombe que deux à trois mois après sa mort spontanée ou pathologique, ce délai étant raccourci sous l'influence de facteurs mécaniques (frottis, traction, frictions, shampoings).
* Le poil de Q mort présente un bulbe plein, atrophié, blanc et sec, que l'on croit, à tort, être une «racine» non susceptible de remplacement.
* Dans l'antiquité, on avait déjà noté que les eunuques n'étaient jamais chauves, ça n'a pas grand chose à voir avec les poils de Q mais ça explique peut-être pourquoi le "Chef Chauve" Souris toujours (c'est moi ça).
2) Les bases de la métrologie du poil de Q :
* Les Pifométriciens qui ont bien compris les contraintes anthropologiques inhérentes au poil de Q limiterons donc les prélèvements sur les vivants environnants de sexe masculin à poil droit et brun ou noir (les poils de Q blonds ou roux sont beaucoup plus difficile à manipuler car, en général, beaucoup trop flexibles pour être introduits facilement dans l'espace à évaluer "au poil de Q près").
* Les microphotographies de poils de Q réalisées dans le laboratoire de l'ENSIP démontrent que celui-ci n'est ni rond ni cylindrique (c.f. la figure 2 ci-dessous).
fig 2 :Coupe transversale d'un follicule pileux centré par un poil de Q :
* Le poil de Q peut être utilisé pendant un mois environ après le prélèvement sur un vivant environnant et il conviendra de marquer le plan de jauge à au moins 3 mm de l'extrémité du bulbe extrait de la papille dermique (voir figure 1).
Un mot concernant son plus proche voisin "le poil pubien" :
Étant donné que le poil pubien a un profil aplati (ce qui le fait friser), on prend la valeur la plus petite du profil du dit poil : soit entre 50 µm et 67 µm ce qui, entre nous est déjà de la haute précision pour de nombreux travaux.
Attention ceci est une valeur moyenne (comme le pouce, le pied, la coudée) et nous sommes pas tous égaux sur le plan de la pilosité...donc si vous avez le poil épais , faites vous prêter un poil pour les réglages très fin.
Et je terminerai mon exposé savant en vous rappelant une unité voisine du poil de Q, je veux parler du pouième qui, en mécanique de précision, est un multiple ou diviseur du micron (c'est selon) et est souvent l'inverse du poil de Q des bureaux techniques de la même branche.
Le pouième se rattrape avec un outil à enlèvement de copeaux, qui va de la toile d'émeri à la fraiseuse, voire le touret à meuler, la meuleuse angulaire ou le lapidaire en passant par les limes et la scie… ou avec une nouvelle pièce si les poils de Q des bureaux techniques n'étaient pas de bonne qualité, d’où des cotes trop faibles.
Généralement, si au bureau technique une pièce donnée "passe au poil de Q", dans les ateliers la même pièce "coince pour quelques pouièmes" !..
Nous avons là pointé du doigt une des propriété élastique remarquable de la pifométrie qui permet d'évaluer une même caractéristique exprimant une réalité et son contraire avec des termes spécifiques, alors que la métrologie classique n'y voit que du feu en exprimant avec la même unité, le micron, une caractéristique qui doit marcher (à tous les coups et les doigts dans le nez) pour la conception et une réalité qui coince à tous les coups en production.
Ce post a pour objet de vous remettre en mémoire une unité de précision largement utilisée dans les bureaux d'études et que vous avez peut être employée lors de vos vacances sahariennes :
Lors de mes vacances là bas les spécialistes du CEA pensaient qu'à un poil de Q près la montagne n'aurait pas pété lors de l'essai Béryl.
Je veux vous entretenir en effet de l'expression "à un poil de Q près" qui est souvent employée pour définir une incertitude proche de ZÉRO.
Durant toute ma carrière dédiée à la qualité et à la recherche de la précision ultime dans le domaine de la mécanique, j'ai fini par comprendre que nous avions beau titiller les mesures dans le voisinage des 10
Ce chouïa séparant le succès de l'échec c'était le poil de Q, je l'ai donc analysé de plus près afin d'en tirer la quintessence.
Que ceux d'entre vous qui rigolent en m'imaginant tirer la quinte des poils de Q, se calment mon étude est des plus sérieuse.
Pour analyser le degré d'incertitude relatif à la dimension d'un poil de Q il faut prendre en compte les données anthropologiques du poil et en déduire la problématique d'utilisation.
1) Les bases d'étude anthropologique du poil de Q :
* Les poils de Q les plus usités en métrologie se rencontrent sur les vivants environnants.
* Selon l'origine des vivants environnants les poils de Q peuvent être droits et raides, souples et ondulés, ou frisés ou enfin crépus. On n'a pas trouvé d'influence du milieu extérieur ni de rôle sélectif de la forme des poils de Q.
* L'hérédité de la forme des poils de Q est due à plusieurs facteurs, on admet que les facteurs "poils de Q droits" ou "poils de Q crépus" sont dominants vis-à-vis du facteur "poils de Q ondulés" mais la transmission héréditaire varie selon la population considéré.
* Les poils de Q proprement dits sont plus ou moins nombreux et longs suivant le sexe, la race et les individus: un excès considérable de la pilosité conduit à l'hirsutisme.
* Les poils de Q «ambosexuels», axillaires et pubiens, apparaissent à la puberté dans les deux sexes.
* Certaines femmes sont affligées d'une hypertrichose, soit diffuse, soit d'un type androïde (ébauche de moustache et de barbe), sans qu'une cause hormonale pathologique ou thérapeutique (hormones mâles) puisse être toujours décelée.
Une pilosité androïde majeure avec hypertrichose généralisée constitue le virilisme, de nature habituellement dysendocrinienne.
Après la ménopause apparaissent fréquemment, sur la lèvre supérieure et sur le menton, quelques poils gros et longs, mais là, vous en conviendrez, on s'éloigne, géographiquement parlant, du poil de Q.
* Les poils de Q sont implantés dans des dépressions profondes de l'épiderme, appelées follicules. Le follicule pileux, qui contient la partie fixe du poil, au-dessous de son émergence cutanée, est une invagination épidermique dans le derme.
Il comprend, de l'extérieur vers l'intérieur, un sac externe de nature conjonctive, dermique, une membrane vitrée homologue de la jonction dermo-épidermique et une gaine épithéliale externe, pluristratifiée, formée de cellules épidermiques malpighiennes.
* Le poil de Q, dans sa portion inférieure fixe («racine» du poil), adhère intimement au follicule pileux par ses gaines propres (gaine épithéliale interne); il est constitué de plusieurs assises cellulaires.
L'axe du poil est formé par la «moelle», riche en graisse, et qui est absente dans les simples duvets.
* Le pôle inférieur de la racine du poil de Q est renflé en forme de bulbe et son centre (matrice épidermique) est évidé pour recevoir une expansion du derme (papille dermique) riche en nerfs et en capillaires. Au-dessus du bulbe se situe l'abouchement de la glande sébacée dans le follicule pileux.
fig 1 : Bulbe d'un poil de Q dont le pôle inférieur creux est occupé par la papille dermique.
* Au niveau de son émergence de la peau, le poil de Q devient libre, non adhérent à l'entonnoir folliculaire, et il se continue par la tige qui est la partie visible.
Cette tige, plus ou moins longue et épaisse suivant les régions, perd peu à peu ses gaines, sa moelle et ses assises cellulaires, pour n'être plus formée que de cellules kératinisées anucléées. Ces lamelles de kératine dure, analogue à celle de l'ongle, sont imbriquées et contiennent de nombreux grains de mélanine qui lui donnent une couleur plus ou moins foncée.
* Au follicule pileux est annexé un muscle arrecteur, représenté par un étroit ruban de faisceaux de fibres musculaires lisses, dont la contraction détermine le hérissement (tout à fait silencieux) des poils de Q.
* La pousse du poil de Q a surtout été étudiée à propos des cheveux qui subissent des évolutions cycliques successives de croissance (phase anagène), de régression (phase catagène) et de repos (phase télogène).
Cette dernière phase aboutit à la mort et à la chute du cheveu ou du poil de Q, suivies d'une nouvelle pousse. On admet très schématiquement que, chez l'adulte, 95 % des poils de Q sont en phase anagène, d'une durée de trois ans ou plus pour chaque poil de Q, 1 % en phase catagène pendant deux à trois semaines, et 4 % en phase télogène les deux à quatre mois suivants.
* La croissance des poils de Q, variable avec l'âge et les saisons, est en moyenne de 0,35 mm par jour. Mais des causes multiples, physiologiques et pathologiques, modifient cette évolution. Les hormones mâles, qui déterminent la pousse abondante des poils dits masculins (barbe, moustache), ont par contre une action inhibitrice sur la croissance des cheveux mais d'une façon surprenante pas sur celles des poils de Q, ce qui explique la fréquence des (s?)alopécies chez les hommes, ainsi que chez les femmes soumises à des hormonothérapies androgènes.
L'activité sexuelle du vivant objet du prélèvement ne semble pas avoir d'influence notable sur la croissance des poils de Q.
* Un poil de Q ne tombe que deux à trois mois après sa mort spontanée ou pathologique, ce délai étant raccourci sous l'influence de facteurs mécaniques (frottis, traction, frictions, shampoings).
* Le poil de Q mort présente un bulbe plein, atrophié, blanc et sec, que l'on croit, à tort, être une «racine» non susceptible de remplacement.
* Dans l'antiquité, on avait déjà noté que les eunuques n'étaient jamais chauves, ça n'a pas grand chose à voir avec les poils de Q mais ça explique peut-être pourquoi le "Chef Chauve" Souris toujours (c'est moi ça).
2) Les bases de la métrologie du poil de Q :
* Les Pifométriciens qui ont bien compris les contraintes anthropologiques inhérentes au poil de Q limiterons donc les prélèvements sur les vivants environnants de sexe masculin à poil droit et brun ou noir (les poils de Q blonds ou roux sont beaucoup plus difficile à manipuler car, en général, beaucoup trop flexibles pour être introduits facilement dans l'espace à évaluer "au poil de Q près").
* Les microphotographies de poils de Q réalisées dans le laboratoire de l'ENSIP démontrent que celui-ci n'est ni rond ni cylindrique (c.f. la figure 2 ci-dessous).
fig 2 :Coupe transversale d'un follicule pileux centré par un poil de Q :
* Le poil de Q peut être utilisé pendant un mois environ après le prélèvement sur un vivant environnant et il conviendra de marquer le plan de jauge à au moins 3 mm de l'extrémité du bulbe extrait de la papille dermique (voir figure 1).
Un mot concernant son plus proche voisin "le poil pubien" :
Étant donné que le poil pubien a un profil aplati (ce qui le fait friser), on prend la valeur la plus petite du profil du dit poil : soit entre 50 µm et 67 µm ce qui, entre nous est déjà de la haute précision pour de nombreux travaux.
Attention ceci est une valeur moyenne (comme le pouce, le pied, la coudée) et nous sommes pas tous égaux sur le plan de la pilosité...donc si vous avez le poil épais , faites vous prêter un poil pour les réglages très fin.
Et je terminerai mon exposé savant en vous rappelant une unité voisine du poil de Q, je veux parler du pouième qui, en mécanique de précision, est un multiple ou diviseur du micron (c'est selon) et est souvent l'inverse du poil de Q des bureaux techniques de la même branche.
Le pouième se rattrape avec un outil à enlèvement de copeaux, qui va de la toile d'émeri à la fraiseuse, voire le touret à meuler, la meuleuse angulaire ou le lapidaire en passant par les limes et la scie… ou avec une nouvelle pièce si les poils de Q des bureaux techniques n'étaient pas de bonne qualité, d’où des cotes trop faibles.
Généralement, si au bureau technique une pièce donnée "passe au poil de Q", dans les ateliers la même pièce "coince pour quelques pouièmes" !..
Nous avons là pointé du doigt une des propriété élastique remarquable de la pifométrie qui permet d'évaluer une même caractéristique exprimant une réalité et son contraire avec des termes spécifiques, alors que la métrologie classique n'y voit que du feu en exprimant avec la même unité, le micron, une caractéristique qui doit marcher (à tous les coups et les doigts dans le nez) pour la conception et une réalité qui coince à tous les coups en production.
Dernière édition par le Mar 22 Jan - 22:54, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Le poil de Q.
Pour les ceusses qui veulent tout lire et tout comprendre, un lien utile :
http://www.medisite.fr/medisite/Doliprane.html
http://www.medisite.fr/medisite/Doliprane.html
patrice- Membre d'honneur
- Nombre de messages : 1265
Age : 77
Localisation : Colombes 92
Date d'inscription : 07/01/2008
Re: Le poil de Q.
Légère confusion entre les manomètres et les nanomètres, mon cher JM
MEDRANO- Membre d'honneur
- Nombre de messages : 2941
Age : 80
Localisation : Auvergne
Date d'inscription : 05/01/2008
Re: Le poil de Q.
Jean-Marie, quelle tristesse si on ne t'avait pas retrouvé !
Comme me le disait dernièrement l'un des nôtres que je ne citerai pas... UN MAÎTRE !!!
Comme me le disait dernièrement l'un des nôtres que je ne citerai pas... UN MAÎTRE !!!
_________________
Alain VEIL
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PA 325 Télétype Météo
-Vous voyez là ? Au bout , y a une extrémité.
-Vous n'ignorez pas que le défi métabolise les changements motivationnels dans le bon sens. (JMR)
-Il faut faire en sorte de laisser une trace sur la terre même quand ton ombre aura disparu..
-Plus le temps passe, et plus je suis attaché aux vraies valeurs de la République .... mais je pense que je suis un homme du passé !
Re: Le poil de Q.
Merci Dan.MEDRANO a écrit:Légère confusion entre les manomètres et les nanomètres, mon cher JM
Et ben voilà, je me suis fait avoir comme un bleu avec le correcteur orthographique de Firefox qui, ne connaissant pas le nanomètre (je viens de l'ajouter dans son dictionnaire), m'a recollé un manomètre à la place ce qui m'a mis sous pression et me gonfle (normal pour un gonfleur mais bon)
Invité- Invité
Re: Le poil de Q.
Il y a également une autre unité de pas grand chose, le pouillème. mais je n' ai pas la correspondance à Chaussée d' Antin, je veux dire entre les deux unités. Sans doute aussi différent qu' entre le CGS et le MKSA.
Il est resté dans ma mémoir l' unité d' induction magnétique du système CGS, le Décigilbert. Aussi, il m' arrive souvent de dire, quand j' entend qu' on dit de quelqu'un qu' il est indécis de réoliquer Gilbert. Ce qui bien entendu ne fait rire que moi et me fait passer pour un sombre idiot. Mais il y a bien longtemps que je n' en ai plus rien à cirer.
Il est resté dans ma mémoir l' unité d' induction magnétique du système CGS, le Décigilbert. Aussi, il m' arrive souvent de dire, quand j' entend qu' on dit de quelqu'un qu' il est indécis de réoliquer Gilbert. Ce qui bien entendu ne fait rire que moi et me fait passer pour un sombre idiot. Mais il y a bien longtemps que je n' en ai plus rien à cirer.
MEDRANO- Membre d'honneur
- Nombre de messages : 2941
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Localisation : Auvergne
Date d'inscription : 05/01/2008
Re: Le poil de Q.
Y'en a des qui suivent, des vrais Lucky Luke.
Comme je ne veux pas en perdre une nano-miète, j'vais me l'imprimer et déguster au cours d'une de mes nuits d'insomnie.
Signé : 4 consonnes et 3 voyelles c'est de prénom de MCGYVER.
Comme je ne veux pas en perdre une nano-miète, j'vais me l'imprimer et déguster au cours d'une de mes nuits d'insomnie.
Signé : 4 consonnes et 3 voyelles c'est de prénom de MCGYVER.
MacGyver- Consultant
- Nombre de messages : 1521
Age : 79
Localisation : PARIS
Date d'inscription : 07/01/2008
Re: Le poil de Q.
Jeanmarie, je viens de terminer ton étude. Oui, oui, je l'ai bien imprimé pour le déguster tranquillement -au passage, c'est comme ça que j'ai découvert l'arrière plan, fermé le ban-.
J'sais pas si j'ai tout pigé, il n'empêche je reste dubitatif, déconcerté, voire désemparé : le chouïa c'est quoi ?
As-tu une étude sur le sujet et si non, en acceptes-tu la commande ? A l'oeil ce serait aupoêle poil.
J'sais pas si j'ai tout pigé, il n'empêche je reste dubitatif, déconcerté, voire désemparé : le chouïa c'est quoi ?
As-tu une étude sur le sujet et si non, en acceptes-tu la commande ? A l'oeil ce serait au
MacGyver- Consultant
- Nombre de messages : 1521
Age : 79
Localisation : PARIS
Date d'inscription : 07/01/2008
Re: Le poil de Q.
MCGYVER a écrit:
J'sais pas si j'ai tout pigé, il n'empêche je reste dubitatif, déconcerté, voire désemparé : le chouïa c'est quoi ?
As-tu une étude sur le sujet et si non, en acceptes-tu la commande ? A l'oeil ce serait aupoêlepoil.
Voilà voilà :
On évoque donc ici le terme de Chouia, ou chouïa ou encore chouya qui nous vient de l'arabe maghrébin suya qui veut dire "un peu" dans le le sens premier de petite quantité (avant 1870).
Par la suite, le mot chouïa a donné lieu à un surprenant renversement de signification dans la locution "pas chouia" qui là signifie pas beaucoup.
Un synonyme, à un chouïa prés du mot Chouia est BESEF qui a été emprunté à l'arabe d'Algérie "bezzaf" qui signifie "en quantité et qui correspond d'ailleurs à l'arabe littéraire "biz-zaf"qui veut dire "beaucoup".
Si vous avez aimé Courteline celui-ci écrivait le mot beseff.
Par la suite, le mot besef s'est répandu par l'intermédiaire de l'argot des soldats ayant servi en Algérie à partir de 1867 c'est à dire un peu avant nous.
Il est surtout usité aujourd'hui en emploi négatif (pas bésef) et, mais l'usage s'en est perdu, comme intensif dans "bono bésef" qui veut dire "très bon".
On peut noter que le bésef-étalon déposé par le Général Bugeau dans les caves climatisées du Pavillon de Breteuil est l'équivalent, à un fifrelin près, du chouïa-étalon entreposé au Musée des Arts et Métiers (métro Arts et Métiers, en sortant demander aux passants.)
Ceux d'entre vous qui ont eu des enfants, connaissent une unité de travail équivalente utilisée par les parents lors de la présentation des résultats scolaires, je veux parler ici du "peu quoi" sous la forme usuelle suivante : "travaille un peu quoi".
Invité- Invité
Re: Le poil de Q.
Pour moi, ce n'était pas "travaille un peu quoi" mais "élève bien gentille mais peut mieux faire", ce qui aurait pu se traduire par : "élève sympa, mais pourrait faire un chouïa dans ses efforts, parce que pour le moment ce n'est pas bézef"
CQFD
CQFD
Invité- Invité
Re: Le poil de Q.
Jeanmarie merci, je suis comblé. Un grand moment de fou rire et ce soir grâce à toi j'irai me coucher plus culturer que ce matin au réveil, et le tout pour des nèfles ou des prunes au choix.
Chapeau l'Artiste !
Chapeau l'Artiste !
MacGyver- Consultant
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Age : 79
Localisation : PARIS
Date d'inscription : 07/01/2008
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