Plan de la base d'In Amguel

Michel a écrit:Où est le réfectoire, sur toutes vos jolie images

Chercher sur Google : réfectoire site:amis-pic-laperrine.forumpro.fr
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Quel réfectoire ?

Celui de la Base vie ? A droite (est), l'implantation des cuisines et du réfectoire



A gauche (ouest), le Mess, marqué restaurant.

Et celui d'Oasis II ?
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Michel a écrit:
Où est le réfectoire, sur toutes vos jolie images

y en a qui ne pensent qu'à bouffer ....

A droite du mat des couleurs, le hangar à vin...
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A ce que je vois il y en a aussi qui songe a la boisson, ceci reste donc bien français, bon la on déroute encore impossible de rester droit dans le topic

Et juste au sud du hangar à vins, l’aumônerie.
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Georges a écrit:Et le hangar à " Kro " il était ou donc ?

La réserve de Kro était dans le hangar marqué D1 sur le plan de Marcel.

Quand nous déchargions les livraisons de la bouffe venant des Breguets . Dans le hangar D1 a droite les vivres et sur la gauche un mur de canettes sur 4m de haut sur au moins 6m de long peut étre plus!!!!!!!!!.elles devaient arriver par camions vu la quantité.
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OK Georges nous ne devions pas manquer de munitions

Je me rappelle encore dans le hangar du pinard cette odeur si particulière du vin.

Bernard a écrit:

Georges a écrit:Et le hangar à " Kro " il était ou donc ?

La réserve de Kro était dans le hangar marqué D1 sur le plan de Marcel.

elles devaient  arriver par camions vu la quantité.
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OK Georges nous ne devions pas manquer de munitions  

Comme ça la Kro était encore plus brassée et le curé n'avait pas loin pour s’approvisionner en vin de messe, que demandent les Bibi  

Jean Pierre a écrit:ça va, le curé n'était pas loin pour remplir les burettes !!!

Oui, mais il ne voulait pas qu'on vide les nôtres !

Il y a Agate, le 7 11 1961, la première de la série des "Pierres précieuses" à In Ecker, près d'In Amguel, dans le Hoggar.
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Mais aussi Agate (Ve 10), le 3 6 1961, la première de la série des "Pierres précieuses", à Hamaguir, près de Colomb Béchar, dans le Tanezrouft !
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Revoir : https://amis-pic-laperrine.forumpro.fr/t798-quiz#22365
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Et : https://amis-pic-laperrine.forumpro.fr/t703-blog-avec-photos#25363
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Voir : https://www.capcomespace.net/dossiers/espace_europeen/ariane/espace_francais/pierres_precieuses.htm
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et : https://www.capcomespace.net/dossiers/espace_europeen/ariane/espace_francais/listing%20agathe%20topaze%20rubis.txt
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Grâce au plan de la base de Marcel, je peux reconstituer le trajet entre mon bâtiment et le réfectoire où nous allions chercher un bidon de jus chaque matin.
Arrivé à la base vie le 18 juillet 1961 dans l'après midi j'avais été désigné volontaire pour aller chercher le jus au réfectoire.
Ma première nuit dans le bâtiment climatisé trop froid n'avait pas été terrible mais, ce matin là, sitôt dehors les braises ardentes qui se bousculaient dans mon intestin poussaient comme des damnées pour sortir au plus vite dans l'espoir, sans doute, de sentir un peu de fraîcheur.

Je ne vais pas vous faire un dessin mais bref, j'avais à peine fait dix mètres que je devais déposer de toute urgence une première giclée de mitraille crachotante dans le sable encore frais.
Plus que 190 m à parcourir, quelle galère.
En huit sauts et autant de pétarades vites enfouies dans le sable, et le derrière en feu du nettoyage à la sableuse à main, j'arrivais au réfectoire, prenais fissa fissa mon bidon de jus et repartais en galopant pour à nouveau cinq ou six sauts du même tonneau.

J'étais bel et bien dans l'aviation de chiasse et j'avais du filer vite fait à l'infirmerie où on m'avait stoppé le vidage du réservoir avec des doses massives de parégorique.

Dernière anecdote, comme je m'inquiétais de prendre trois fois la dose maxi et demandais au médecin capitaine si ce n'était pas dangereux, il m'avait répondu, si c'est dangereux, mais si je ne te donne pas ça dans une semaine tu es mort.

J'étais bel et bien dans l'aviation de chiasse et j'avais du filer vite fait à l'infirmerie où on m'avait stoppé le vidage du réservoir avec des doses massives de parégorique.

Comme disait Coluche : "La pharmacie, suivez la ligne jaune" !

Avec le support du plan de Marcel, j'ai pu reconstituer hier les circonstances de la cérémonie d'initiation aux charmes cachés du CEMO, cérémonie consistant en un parcours du chiasseux mémorable que j'avais effectué dès potron-minet avec une célérité préatomique, juste après mon premier réveil dans le grand sud le 19.07.1961.

Dans ma narration des faits, j’avais oublié de rappeler deux détails permettant de mieux illustrer mon propos :

Je vous avais expliqué que j’étais parti chercher au réfectoire de la base-vie un « bidon » de ce breuvage noir et tonique que nous appelions « jus » et qui possède la double caractéristique rare d’être à la fois une boisson à usage militaire et civil, mais aussi une des unités de temps du système pifométrique qui était en vigueur dans l’Armée française du temps de la conscription et qui servait à décompter le temps restant à effectuer sous les drapeaux.

Cette unité était utilisée dans l’expression « 100 au jus demain matin » par exemple et valait 86400 fois la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133.
C’est vous dire si, de notre temps, les appelés étaient des savants qui s’ignoraient.

J’en reviens au bidon dont j’ai parlé, en 1961 la base-vie n’était pas encore complètement terminée et il manquait pas mal de choses.
En particulier, pour aller chercher chaque matin la ration pour une piaule de l’unité de mesure avant la quille, nous étions munis d’une boîte de conserve pour collectivité d’une contenance de 15 Kro, ça c’est une autre unité de volume à usage militaire, nos bidons contenaient donc 15 Kro, mais le même bidon dans l’armée allemande aurait eu une contenance de 10 Hell (ça c’est l’équivalent bavarois de la Pils).
Le bidon de 15 Kro était ouvert au-dessus (il avait bien fallu l’ouvrir pour bouffer les fayots qu’il contenait avant d’avoir un usage militaire) et il était muni d’une anse en fil de fer torsadé.

C’est donc un tel bidon, vide à l’aller et plein au retour, que je tenais pour effectuer mon parcours du chiasseux matutinal du 19 juillet 1961.

Sur le trajet du retour, avec le bidon plein donc, j’avais buté entre deux pauses cacaphoniques (ben oui il y avait le son aussi) sur un objet métallique enfoui dans le sable et j’avais renversé l’équivalent d’au moins 5 Kro dans le sable.

J’ai gratté le sable pour exhumer l’objet renverseur et j’ai trouvé un magnifique quart militaire en alu marqué au cul des initiales WC, un sigle prémonitoire en l’espèce.
Ce quart je l’ai toujours et c’est un pieux souvenir car il a été zébulonné lors du tir Béryl.

Le voici en photo :

Pour aller plus loin dans l'étude des unités de capacité pour les liquides en usage dans les armées :

L'unité de capacité pour les liquides de l'armée française, c'est la Kro qui mesure 33 cl dans le système ISO


L'unité de capacité pour les liquides de l'armée allemande, c'est la Paulaner Hell qui mesure 50 cl dans le système ISO

l'école Lip, ça mène vraiment à tout !!!

Georges a écrit:C'était pas 50cl la Kro ?
Pour le jus et le pinard, on avait un demi jerrican.

Dans mon souvenir, la Kro vendue aux gonfleurs faisait 33 cl, mais peut être était-elle vendue en bouteilles de 50 cl pour les armes dont les membres étaient dotés de réservoirs plus grands car ils étaient amenés à parcourir le désert en toutes circonstances alors que nous ne nous déplacions jamais bien loin.
Je n'en sais rien en fait, je conjecture simplement une origine génétique.

Lors de nos répétitions de l'orchestre au mess sous-off, les légionnaires nous offraient une caisse de Kro (à consommer entièrement sous menace de sévices corporels....) (on se débrouillait pour planquer les bouteilles, nous étions bien incapables d'ingurgiter tout ça)
Je confirme, c'étaient bien des 33....

Alain a écrit:Lors de nos répétitions de l'orchestre au mess sous-off, les légionnaires nous offraient une caisse de Kro (à consommer entièrement sous menace de sévices corporels....) (on se débrouillait pour planquer les bouteilles, nous étions bien incapables d'ingurgiter tout ça)
Je confirme, c'étaient bien des 33....

Rien à voir avec les génitoires génétiques des buveurs de bière, comme le confirme Alain.
De mon côté, pour ne pas laisser cette grave question sans réponse, je suis allé fouiner sur le site de Kronenbourg et de fil en aiguille j'ai reconstitué l'histoire de la bouteille Kro que nous avons connue.

La toute première bouteille utilisée par Kronenbourg était une 33 cl et a été créée en 1947.
Celle-ci était capsulée, une nouveauté, consignée et portait le surnom de "Steinie".

Vous devriez la reconnaître, vous les Marsouins, puisque vous en aviez fait une superbe ancre de marine qui décorait votre quartier.
Voilà la Steinie de Kronenbourg, c'est un format qui existe toujours chez les verriers mais que n'utilise plus Kronenbourg.


En résumé, le bidon de jus utilisé par la gonfle en 1961 avait donc bien une capacité de 15 Kro.

Tout faux mec,voir ci-dessous.

Animus meminisse horret et merdum alors, j'avais tout faux concernant la capacité de nos bidons de jus.

En fait les plus grosses boites de conserves utilisées pour les collectivités sont des modèles appelés 5/1 et elles ont une capacité de 4250 ml (Ø 153 et hauteur 246 mm) soit 13 Kro en unité de capacité militaire et non 15 Kro comme je l'avais affirmé imprudemment.

Celle-là, je la reconnais !

Revoir : https://amis-pic-laperrine.forumpro.fr/t40p75-boite-a-souvenirs#71083
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et : https://amis-pic-laperrine.forumpro.fr/t40p75-boite-a-souvenirs#71083
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