Ascension de la bite â Camille b8
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Ascension de la bite â Camille b8
Bonjour.
Oui Georges tu as raison.
Cette escalade était un peu craignos d'autant que nous n'étions pas des alpinistes
Voici ce que ma mémoire m'a raconté avec les oublies ,les déformations qui sont les oeuvres du temps.
C'est à la suite d'un pari stupide que nous nous sommes engagés dans cette expédition hasardeuse. Un soir au mess, mon ami Michel et moi, avions proclamé haut et fort que nous irions graver nos noms sur la balise de la B.à Camille sous les quolibets de nos voisins de table. Vexés nous avons parié une tournée générale…
Le lendemain nos parieurs nous accompagnent en Jeep au pied du massif, et nous abandonnent sur place avec un petit sourire narquois aux coins des lèvres .
Je lève les yeux vers le sommet et je commence à me poser des questions…
Michel lui ne me laisse pas le temps de réfléchir et hop le voilà parti comme un mouflon.
Nous commençons par gravir en adhérence une pente d'environ 35° sur un belle dalle de grès rose rouge qui accroche bien et qui ne pose pas de difficultés. . Après 20mn nous sommes au pied de la paroi d'une verticalité de 80°.Nous faisons une pose .
Nous remarquons un dièdre qui offre des prises d'accroche satisfaisantes et qui débouche sur une rive et nous pouvons observer plus haut ,un peu cachée par un surplomb ,une faille semblable à une cheminée menant vers le sommet.
Nous sortons une corde de notre sac (nous avions prévu qu'elle nous serait utile) et Michel joue le 1er de cordée. Apres une longueur de corde, nous voilà sur la rive assez étroite .Pour rejoindre la cheminée il nous faut franchir une dalle lisse d' 1m de hauteur en voltige. Pas haut mais aucun moyen pour prendre son élan se lancer et puis le vide autour de nous.Là, je suis sur le point de renoncer mais Michel d'un bond rejoint le surplomb puis il m'assure et je le rejoins.
Nous attaquons maintenant la cheminée .La franchir est assez facile. On entend le ronflement du vent. On y trouve des plumes d'oiseaux puis après un dernier effort nous débouchons dans un couloir nous menant au sommet Ouf !
La visibilité n'est pas géniale mais on aperçoit bien les installations de l'aérodrome.
La balise très haute environ 4m m'impressionne. Nous prenons des photos.
Après un instant de contemplation nous passons aux choses sérieuses , le ravito: Boîtes de crabes + bouteille de muscadet achetées la veille au foyer du soldat….
Soudain nous entendons des véhicules qui s'arrêtent en bas du massif puis des cris des éclats de rire comme s'ils étaient à côté de nous .A notre tour nous gesticulons crions, sifflons à nous époumoner. Rien n'y fait Ils repartent : ce sont des touristes venus chercher des vestiges de poteries anciennes . Il faut songer à redescendre, mais avant il faut passer à la postérité. Nous gravons nos noms, la date, sur la balise .Il y a déjà de nombreuses marques. Nous ne sommes pas les premiers !
La descente n'offre pas de difficultés Nous reprenons le chemin du retour à pieds :les hangars se trouvent à 2km environ. Arrivée ,douche, puis direction la base vie.car ce soir les copains nous paierons à boire.
Le lendemain ce sera les engueulades du Chef…
Sans Michel je n'aurais pas atteint le sommet.
Ça reste un bon souvenir
Amitiés
Oui Georges tu as raison.
Cette escalade était un peu craignos d'autant que nous n'étions pas des alpinistes
Voici ce que ma mémoire m'a raconté avec les oublies ,les déformations qui sont les oeuvres du temps.
C'est à la suite d'un pari stupide que nous nous sommes engagés dans cette expédition hasardeuse. Un soir au mess, mon ami Michel et moi, avions proclamé haut et fort que nous irions graver nos noms sur la balise de la B.à Camille sous les quolibets de nos voisins de table. Vexés nous avons parié une tournée générale…
Le lendemain nos parieurs nous accompagnent en Jeep au pied du massif, et nous abandonnent sur place avec un petit sourire narquois aux coins des lèvres .
Je lève les yeux vers le sommet et je commence à me poser des questions…
Michel lui ne me laisse pas le temps de réfléchir et hop le voilà parti comme un mouflon.
Nous commençons par gravir en adhérence une pente d'environ 35° sur un belle dalle de grès rose rouge qui accroche bien et qui ne pose pas de difficultés. . Après 20mn nous sommes au pied de la paroi d'une verticalité de 80°.Nous faisons une pose .
Nous remarquons un dièdre qui offre des prises d'accroche satisfaisantes et qui débouche sur une rive et nous pouvons observer plus haut ,un peu cachée par un surplomb ,une faille semblable à une cheminée menant vers le sommet.
Nous sortons une corde de notre sac (nous avions prévu qu'elle nous serait utile) et Michel joue le 1er de cordée. Apres une longueur de corde, nous voilà sur la rive assez étroite .Pour rejoindre la cheminée il nous faut franchir une dalle lisse d' 1m de hauteur en voltige. Pas haut mais aucun moyen pour prendre son élan se lancer et puis le vide autour de nous.Là, je suis sur le point de renoncer mais Michel d'un bond rejoint le surplomb puis il m'assure et je le rejoins.
Nous attaquons maintenant la cheminée .La franchir est assez facile. On entend le ronflement du vent. On y trouve des plumes d'oiseaux puis après un dernier effort nous débouchons dans un couloir nous menant au sommet Ouf !
La visibilité n'est pas géniale mais on aperçoit bien les installations de l'aérodrome.
La balise très haute environ 4m m'impressionne. Nous prenons des photos.
Après un instant de contemplation nous passons aux choses sérieuses , le ravito: Boîtes de crabes + bouteille de muscadet achetées la veille au foyer du soldat….
Soudain nous entendons des véhicules qui s'arrêtent en bas du massif puis des cris des éclats de rire comme s'ils étaient à côté de nous .A notre tour nous gesticulons crions, sifflons à nous époumoner. Rien n'y fait Ils repartent : ce sont des touristes venus chercher des vestiges de poteries anciennes . Il faut songer à redescendre, mais avant il faut passer à la postérité. Nous gravons nos noms, la date, sur la balise .Il y a déjà de nombreuses marques. Nous ne sommes pas les premiers !
La descente n'offre pas de difficultés Nous reprenons le chemin du retour à pieds :les hangars se trouvent à 2km environ. Arrivée ,douche, puis direction la base vie.car ce soir les copains nous paierons à boire.
Le lendemain ce sera les engueulades du Chef…
Sans Michel je n'aurais pas atteint le sommet.
Ça reste un bon souvenir
Amitiés
Invité- Invité
Re: Ascension de la bite â Camille b8
Bel exploit, mais la base doit être à plus de 2 Km? Vous ne risquiez pas la marche punitive, comme certain ont été infligé, vous vous l'aviez déjà imposé.
Michel- Nombre de messages : 8962
Age : 77
Localisation : LANNEMEZAN
Date d'inscription : 04/06/2012
Re: Ascension de la bite â Camille b8
Bel exploit, même s'il est largement mâtiné d'inconscience !!!
_________________
Alain VEIL
In Amguel 63/64
PA 325 Télétype Météo
-Vous voyez là ? Au bout , y a une extrémité.
-Vous n'ignorez pas que le défi métabolise les changements motivationnels dans le bon sens. (JMR)
-Il faut faire en sorte de laisser une trace sur la terre même quand ton ombre aura disparu..
-Plus le temps passe, et plus je suis attaché aux vraies valeurs de la République .... mais je pense que je suis un homme du passé !
Re: Ascension de la bite â Camille b8
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Marcel Couchot : 15-06-1938. ESAA Nîmes. Rejoint le 620è GAS à In-Amguel dans le Hoggar le 24/04/1962 comme Sous-Lieutenant. Affecté à la BMDD, participe à l'expérience BERYL à In Eker du 01/05/1962. Resté sur le site jusqu'en Avril 1963.
Re: Ascension de la bite â Camille b8
Michel a écrit:Bel exploit, mais la base doit être à plus de 2 Km? Vous ne risquiez pas la marche punitive, comme certain ont été infligé, vous vous l'aviez déjà imposé.
Oui c'est vrai erreur
plutot 5km en ligne droite des hangars à isek n'toufrek
Invité- Invité
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