Henri Salvador n'est plus !

Voui... un Grand Monsieur, toujours le sourire... Ma grand-mère maternelle me chantait toujours "salade de fruits jolie jolie jolie..."

Ma fille....salade de fruits... c'était Bourvil ...
tu peux la voir et l'écouter sur
http://www.paroles.net/chanson/21514.1.

Oui, Henri Salvador, que tous ceux qui ont vécu en Provence connaissent bien.
Chaque été, il écumait les concours de boules de la région, et faisait le spectacle (tout à fait entre nous, il faisait surtout sa promotion, sa simplicité apparente s'arrêtait à la portière de sa limousine).

Pardonnons lu ses caprices de star, nous avons tous fredonné ses chansons, gaies ou émouvantes.

Patrice, le décès de Henri Salvador te donne là l'occasion de nous raconter une magnifique anecdote !!!
Rassures-toi, nous aussi avons connu (mais juste pendant les classes) le fameux ONE, DE, ONE, DE !!!, assortis des pompes rituelles...
Chaque fois que j'y pense, je me dis : pauvres garçons, se sentir autant moins que rien pour être obligé de se livrer à ce genre d'abus d'autorité, quelle tristesse...

Par contre, ils ne sont, à leur grand désespoir, JAMAIS arrivé à nous faire chanter !

Si on s' en tient au bilan artistique, sans considération pour son comportement dans la vie privée ( que je ne connais pas ), je crois que c' est un grand artiste qui s' en va. Encore un. Il m' a souvent fait marrer. Bien sur que plein de chansons reviennent en mémoire. C' était un grand musicien, un guitariste hors pair. Il avait, avec Boris Vian fait beaucoup pour que le rock se développe en France. Une des chansons qui me revient ce soir, c' est : " Le blues du dentiste ".
Pour être honnète, depuis que j' avais apperçu sa prestation en décembre 2007, l' artiste était dejà parti. 90 ans..... Il ne faut pas trop demander quand même.
Mais pour cette énorme carrière, chapeau l' artiste.

Les gaulois avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête....

Faux, archi faux.

Des chefs gaulois avaient une entrevue avec un empereur romain. Je ne sais plus lesquels. Celui-ci leur demanda: qu' est-ce qui vous fait le plus peur. Il s' attendait à ce qu' ils répondissent: vous, empereur machin .
Leur réponse fut :" que le ciel nous tombe sur la tête". Ce qui voulait tout simplement dire qu' ils n' avaient peur de rien. Dépités, les romains firent de cette réponse le symbole du soudéveloppement des Gaulois en l' utilisant au premier degré.

Bien sur, comme chaque fois que décède un grand chanteur, on en a pour plusieurs jours à entendre sur toutes les télé, sur toutes les radios le répertoire du défunt. Et puis ils vont en profiter pour nous sortir bientôt des constipations. Manière d' aider la veuve à payer les zobs secs.

Et bien cette fois, je ne suis pas trop mécontant de ce battage médiatique. Car depuis hier soir, on ne cesse de me remémorer des trucs très chouettes que j' avais enfouis au fond de ma mémoire. Bon, j' ai vu ce matin un duo avec Mireille Mathieu déguisée en levure Vahiné, la jupe ras le bombon, chose très rare avec cette kinterprète. Mais j' ai aussi entendu interprèter " Petite fleur", et ça m' a fait bien plaisir. Avec un epensée émue pour Sidney.

Sacré répertoire, Henry....Sacré chrouner.

Une bien triste nouvelle que le décès d'Henry. Je ne garderai que son rire si facile et communicatif. Au revoir M'sieur Salvador

Un jour ou tu ne recherche que le dépaysement, Camille, essaie donc "La Galoche d' Aurillac" rue de Lappe ( près de la bastille, dans le faubourg Saint Antoine ) . Si ça n' a pas changé, tu auras un avant gout du Cantal.

Si la photo est rescente, la devanture n' a pas changé. C' était des vraves gens de Calvinet qui tenaient cet établissement, Monsieur et Madame Bonnet. Et normalement maintenant c' est le fils. Les parents sont décédé maintenant. Attention, du temps de la mère Bonnet à ne pas faire de grabuge. c' était une forte femme qui ne rechignait pas à mettre un homme à la porte.
Si tu prenais une assiette de charcuterie, pauvre tu te retrouvais face à une tranche de jambon de pays qui touchait la table de chaque côté de l' assiette. Un morceau de saucisse sèche qu' ils en taillaient trois dans un aller et retour. Deux qui avaient un bout droit de 20 cm et un qui avait la partie tordue. Puis venait la jambe de cochon avec de l' aligot ou de la trufade. Un bon morceau de Cantal qui te couvrait la moitié de l' assiette, avec un bon peu de pain de tourte. Et comme dessert ? Une part de tarte aux pruneaux ? Le litre de rouge était sur la table et on ne te comptait pas ce que tu avais bu. Un litre poussait l' autre. Ne crois pas que ce fut une méchante vinasse. Pas un Pommard non plus certe. Peut être un gentil Corbière comme au pays pour les fêtes.
Le soir, pour diner, té une bonne soupe au fromage. Le bouillon du petit salé ou de la liaugue avec du pain rassi et un vieux fromage que la croute était plus épaisse que le coeur. Pour celui qui l' aime, lorsque le pain et le fromage sont partis et qu' il ne reste que du bouillon, quite à se resservir, la moitié d' un verre de vin pour faire chabrot, et la vie devient rose. Plus besoin d' amoureux pour la saint valentin. Quelque tripous avec des patates cuites au four. Un mouchi de caliade, un trop de fouace et le tour était joué.
Une fois, on y avait gagné une grosse tourte de pain bi. On est rentré à pied avec en la faisant rouler de la Bastille jusqu' à la porte de Pantin. On a gratté le tour et on l' a mangée quand même.... L' Auvergnat n' est pas gâcheur.