CONTEUR BLEU

Nos campagnes raffolent d' histoires de toutes sortes? il en ressort à toutes les grandes occasions.
C' était le frère de la Mémé. Celui qui dormait dans l' alcôve, là ou maintenant on range les poudes et les lames de dalles ( faucilles et faux ). Vu que personne après lui n' a plus voulu jamais y dormir.
Il avait dégusté pendant la guerre de 14. Il en était revenu blessé et malade. Pour tout dire un peu dérangé de la cruque( la tête ) . Il ne travaillait pas. Il allait de villages en villages, de maisons en maisons. Où il passait parfois huit ou quinze jours. Il rendait bien quelques menus services, à des tâches qui rebutaient. Et pour cela il était nourri et logé....souvent dans la grange. Et quand il y avait goùt, il revenait à l' oustal ( la maison ). Passer quelques jours.
Dans ses tournées, tout ne se passait pas au mieux. Nombre de villageois se plaisaient à le chambrer, à se moquer, ...à le souler pour s' en amuser, s' il se trouvait là au moment d' un battage ou d' une quelconque fête. Un jour ou ils l' avaient fait boire jusqu' à ce qu' il ne se tienne presque plus, en s' en allant dehors pour pisser sans doute, il tomba dans le pistier. ( ailleurs on appellerait ça une mare), brisant du même coup une pellicule de glace qui commençait le soir à se former. Heureusement, quelqu' un l' avait suivi et donna l' alerte. Le pauvre homme était trempé et froid comme un cadavre. Sans doute en Hypothermie. Il fut emmené dans la grange aux moutons et immergé et frictionné dans le fumier d' ovin.....Et il en réchappa.
Oh il mourut bien jeune, juste avant la guerre de 40. je ne l' ai bien sùr pas connu. C' était le frère à la Mémé.

Bien mélancolique, mais une histoire comme on les aime, empreinte d'amour et de respect...
Encore, Dan, les déeffes ne trouveront rien à redire...

Merci Alinou. Mare qu' on me parle toujours de cordon bleu, j' ai opté pour le conteur bleu.

Je me plais à racconter ce genre de chose. Je le sais, c' est comme la poésie, ça n' intéresse pas grand monde, mais je m' en tappe. J' ai décidé en 2009 de me faire plaisir d' abord à moi tout seul. Les autres qu' ils en prennent si ça leur va. Pis si ça leur va pas, tant pis.

Pour comprendre ce que je ressent dans ce pays, il faut vous imaginer être subitement parachuté au Burkina Fasso ou chez les Livarots....Non les Jivaros. pas à Ouaga, non, mais en pleine brousse. Oui, le Parisien qui se retrouve en 1965 dans un méchant village de 30 habitants, où on laboure encore en attelant les vaches, où la mémé de 98 ans finit de sècher au fond du cantou allumé même en plein été, ce Parisien, donc a l' impression d' avoir fait un bond en arrière dans la civilisation. Un Parisien un peu spécial, élevé comme à la campagne dans une famille qui ne reniait pas sa ruralité. Un qui venait de vivre un an à moitié sur la piste avec comme mot d' ordre, démerdes-toi. Un qui mangeait ce qui était dans son assiette, même si c' était du gras. Un qui n' était pas fatigué pour donner un coup de main au dehors. Un qui se fichait pas mal qu' ils se foutent de sa gueule en patois, ignorant qu' ils étaient de savoir que son Grand-Père était originaire de Lozère et toute sa famille. Un qui eut vite fait de comprendre que la vérité, la vraie était plus (+) là , dans ce trou du cul de la France, que dans nos pauvres grandes villes. J' aime ce pays, j' aime les gens qui y habitent. Eux ne me le rendent pas toujours tous. Mais je m' en tappe. Je continuerai à leur dire ce que j' ai sur le coeur, droit dans les yeux, à ces pèquenauds. Et à sauter ces girondes paysannes pas toujours lavées du matin, ni de la veille. Mais on n' est pas obligé d' aller fourrer son nez partout, non plus.

Merci d' avoir encore une fois pris le temps de lire.

Et si je te disais que tes histoires me font chaud au coeur !! Je sais que tu me croies, ce genre d'histoire c'est mon enfance. Le battage, l'homme qui se loue de village en village, qui dort dans les granges, j'ai connu tout cela, et lorsque l'on tuait le cochon.......... Quelle vie, quelle mémoire, quelle culture, autre que celle que l'on veut nous imposer, la culture OGMA (Oh Grand Maitre de l'Argent). De ces cultures qui vous construisent parceque pleine de rapports humains. Les mots sont différents d'une région à l'autre mais veulent dire la même chose et luttent contre la mondialisation. Les jeunes veulent sûrement avoir cette mémoire, tout comme nous, nous prenions du plaisir à tout cela, alors pourquoi pas eux ?

Elle me plait bien, cette rubrique...
Lorsque j'étais enfant, à Bellignat (qui veut savoir cherche...), nous attendions chaque année avec impatience la venue de la batteuse.
Cette vénérable machine aux immenses courroies était installée sur la place de l'église, la seule du village qui était bétonnée.
Pas de fantaisie, deux perches étaient accrochées aux fils électriques, au diable le compteur !
Chaque jour, on battait le blé de l'un des paysans de village, les autres ainsi que leurs rares employés aidaient à la tâche.
Casse-croute à 10 heures, et arrêt du travail à midi, car on se rendait chez le paysan dont on battait le blé pour le déjeuner... copieux et bien arrosé de piquette, comme il se doit.
La reprise de l'après-midi était difficile, mais joyeuse !
Et nous, les enfants, qu'avions nous à faire dans tout çà ?
Pour ma part, curieux, j'observais : pourquoi avait-on croisé la courroie, pourquoi... pourquoi... j'étais ainsi fait, et le suis toujours.
Pour d'autres, le grand jeu consistait à jouer dans le tas de "ballot" (les enveloppes des grains de blé après battage).
C'étaient des journées très attendues, et les festivités duraient bien une quinzaine...
Ensuite, le batteur repartait pour un autre village...

Alain a écrit:...Lorsque j'étais enfant, à Bellignat (qui veut savoir cherche...), ...

Trouvé!

Bravo, Jacques, tu as gagné... mais je n'ai plus de tringles à rideaux...

Notre maison de Corrèze, date de 1732, au début que nous y venions une fois un monsieur de 80 ans
me demanda si il pouvait faire visiter la maison a sa femme, il y était né. Bien sur il fut surpris des changements mais
ensuite, entre les lits a alcôves ,les étables , les mangeoires des vaches , les quelques histoires de son temps, un moment
bien agréable , il y a toujours la mangeoire des vaches de trait , la souillarde, le cantou, le séchoir a tabac, les poutres et le passé bien sur, qui transpire toujours.

Bien vu Bernard. Quand c' est possible, conserver les aménagements anciens est bien agréable. Les pierres, les bois, se mettent à parler si on prend le temps d' observer et de laisser vagabonder son imagination. ce vieux Monsieur a du te faire rêver en racontant son enfance.

C'est vrai, Bernard, les vieilles pierres parlent aussi...
Pour preuve, cette photo de notre ancienne maison (1790), et sa cheminée ou on imagine les générations que se sont réchauffées

En 66 ou 67, l' herbe se coupait encore à la faux. Il n' existait pas d' outil à atteler derrière les vaches. Un seul tracteur avait fait son apparition au village. Un Ponny sur lequel on pouvait fixer une barre de coupe. c' était une réelle innovation, sauf que cet engin ne s' aventurait pas trop sur les pentes pour faucher. Et dès que le pré penchait un peu ( ou davantage ) les hommes et la faux restaient indispensables. Et il m' est arrivé souvent d' être invité en arrivant en vacance. Le parisien, 24 ou 25 ans, sait-il faucher ? ben oui, un peu, comme un parisien. J' avais appris de bonne heure pour couper la luzerne ou l' herbe sur le bord des chemins pour donner aux lapins de ma Mère-Grand.
Alors la première fois, je suis allé avec quatre autres pour couper le "Prat Nouel". les faux étaient dans la grange et chacun choisit la sienne. Moi le dernier servi, j' avais une lame qui avait été battue à peu près convenablement, mais qui ensuite n' avait vu la pierre que de loin.
Nous nous sommes mis au travail. Et bien sur sous l' oeil goguenard de mes compagnon, je perdais du terrain. En particulier parce que ma faux coupait mal et que je m' arrêtais souvent pour y passer la pierre. mais à mesure que le fer s' éfilait, je progressais dans l' herbe, jusqu' à rattrapper mon retard. Puis à prendre la tête. Puis à tourner pour en faire au beau-Père que l' âge trahissait.
Le regard des autres avait changé d' expression. Le parisien allait être un peu plus des leurs.
Leurs lames étaient larges et longues, avec un talon énorme. Le lendemain, ayant à faire à la ville, je courrais tout Aurillac et je finis par trouver une lame Jackson Diamant de 80 cm et en fit l' acquisition ainsi qu' un manche artisanal. Cette lame était fine et sans talon. Elle était étroite et donc légère. De retour, je l' affutais comme un rasoir. La fois d' après où on me demanda de venir aider, quand je me suis présenté avec mon outil, je, fis encore sourire, même peut être rigoler. Comment veux-tu couper avec cette lame qui n' a pas de talon ? Mais dans le pré, tous voulurent essayer cette formule 1 des faux. Et chacun demanda ou je l' avais acheté.
Ainsi on ne vit plus que rarement ces grande feuilles de tôle noire en acier à ferrer les ânes s' escrimer contre les "poils de bouc", cette herbe un peu raide qui pousse surtout là où c' est humide.
Mais non madame, pas sur vous.

Chaque année, à Bellignat, nous avions la visite du matelassier.
Il restait quelques jours au village, les gens lui amenaient leur matelas à refaire.
Soit en crin, soit en laine (de la vraie), soit les deux (face été/hiver)
Il s'installait à l'abri à l'un des deux lavoirs du village.
Comme je vous le disais précédemment, j'étais toujours en train de fouiner pour observer tout ce qui se faisait, non par curiosité malsaine, mais pour apprendre.
Le brave homme décousait le vieux matelas, cardait la laine ou le crin, changeait la toile, et recousait le tout avec un tour de main qui faisait un superbe matelas.
Un beau jour, il me dit : " Oh, petit, puisque tu es toujours là, ça te dirait de carder ?"
Bien sur, jai accepté, et passé ma journée entière à carder cette laine...
Il s'agissait d'une machine en bois qui ressemblait à une balançoire, dont la partie articulée était plantée de clous, qui, dans le mouvement de balancier, aérait les brins de laine.
J'étais crevé, mais content... Il en fallait peu !

J'en ai retrouvé une en photo...

Voilà que tu me fait remonter des souvenirs. C' était à Beurvilly. Dans la cour de l' immeuble d' à côté. Je pense que ce matelassier venait là tous les ans. Et moi, je passais ma journée à le regarder faire. Il refaisait un matelas dans sa journée. Et il y avait là avec lui une femme qui poussait la cardeuse. Quelques fois, il confectionnait un sommier dit "tapissier". A l' époque, il clouait tout au marteau. Si c' était à présent, il aurait son cloueur pneumatique.
Ça se faisait aussi dans le Cantal. Mais avant lesz années 60, il se faisait des matelas en feuilles de chätaigners. C' était un sac en toile rempli de ces feuilles bien sèches. Au début de son utilisation, ce couchage faisait un bruit infernal chaque fois qu' on bougeait dans le lit, et en particulier quand on jouait à la bête à deux dos. Puis les feuilles à mesure se brisaient et on y dormait bien. Je l' ai expérimenté sans savoir de quoi il retournait. Quand aux sommiers, en particulier dans les alcôves, il était constitué de lattes de Chêne entièrement amincies à la main. bah, pas guère différent de nos sommiers en lattes de fer à In Amguel.

Tu te rends compte, c'était peut-être le même matelassier !

Vas-t-en voir.... Ou peut être l' air que chantait Bérurier dans les "San Antonio". Et que je n' ai jamais entendu.

Quant à moi, je me souviens du... rémouleur !
Il passait au village une fois par an et venait faire un tour dans notre rue, en criant : affutage de couteaux !
Je ne l'ai pas vu souvent, le brave homme avait du prendre sa retraite je suppose et il n'a pas été remplacé. Mais je me souviens bien de sa machine à roulettes.
A l'époque, je ne devais pas être bien vieille...

Et un souvenir en appelant un autre...
Toujours au village, à la période des vendanges. Celui que nous appelions le "Pépé Mathieu" (qui devait avoir dans la cinquantaine tout au plus...), sortait sur la place de la mairie sa machine à fabriquer le vin...
Il mettait le raisin dans une cuve et mettait la machine en marche. Au bout de quelques minutes, le jus de raisin sortait pour remplir des grands seaux en bois (qui étaient en fait des moitiés de tonneaux).
Je me souviens encore de l'odeur âcre... J'attendais le bus scolaire à 7h du matin. Il était bien rare que le petit déjeuner restait dans l'estomac...

Mon Papa était né en 1914. Mes Grands Parents étaient éclusiers sur le canal de Bourgogne. Ils ont changé plusieur fois d' écluse pendant leur activité. Il est bien rare que les écluses soient au milieu des villages ou des bourgs. Et donc pour se rendre à l' école, souvent il fallait marcher plusieurs kilomètres . Et quelques fois en plein bois ou en pleine forêt. La forêt d' Otth peut être. Avec les deux frangines qui elles étaient nées après la guerre.
Mon Père m' a racconté souvent qu' en rentrant de l' école l' hiver ils étaient suivis par des loups. Ils se rapprochaient, puis se laissaient distancer, alternativement. Biel ( il s' appelait Gabriel ) ils se rapprochent, ils vont nous attaquer. Ils ne les ont jamais été attaqués. Pourquoi ?

Le blé ( ici on appelle "blé" le sègle; le vrai blé était appelé froment ) avait été coupé à la faux. On avait constitué des gerbes avec un lien de paille torsadée astucieusement. Les gerbes étaient rassemblées par onze, selon un savoir faire qui consistait à ce qu' elles sèchent et ne craignent que peu la pluie. Après avoir sèché dans le champ, les gerbes étaient amenées à la ferme et on construisait des meules? Seul quelque spécialistes savaient édifier ces "tas"; pour ne pas qu' ils prennent l' eau et qu' il ne tombent pas sous l' effet du vent. Aujourd'hui, je pense bien que personne n' est plus capable de bien construire une meule.

Eh bien oui, c' est la batteuse, cette machine qu' on n'utilise plus, mais qui est encore bien vivante dans le souvenir des villageois. Il fallait 20 hommes autour de la batteuse pour que ça marche bien. Trois qui passaient les gerbes sur la machine; un qui coupait les liens des gerbes; deux qui épendaient les gerbes sur le tapis d' entrée et détressaient le lien en paille; quatre qui portaient les sacs; quatre ou cinq qui empilaient les bottes de paille; un ou deux pépé qui avec leur rateau rassemblaient les pailles qui sautaient et les enfilaient dans la botteleuse.

Des femmes, des jeunes filles étaient également employées dans la ferme, six ou huit ou plus. Les plus jeunes, les plus "playgeantes", passaient à travers le chantier avec du vin ou du café. Surtout vers la fin du travail. Pour deux raisons essentielles. Il ne fallaint pas pinter les hommes trop tôt parce que bourrés ils auraient mal fait le travail. mais aussi il ne fallait pas parraitre pingre et laisser dans les mémoires qu' on avait été généreux en pinard. On s' arrêtait aussi le matin pour faire les neuf heures; pain saucisse, pâtés, fromage, fruit.

Puis quand le travail était fini, j' ai eu vu à trois heures de l' après midi passé, on passait à table. Le menu était traditionnel; une bonne soupe au fromage agrémentée de pain de campagne ( seigle ) puis tomates avec des oeufs durs; la charcuterie, jambon sec de la maison, pâtés, saucisses, saucissons; venait le pot au feu avec ses légumes du jardin; puis venait la volaille, poulet, canard, oie avec les petits pois; salade du jardin; fromages.. Généralement du Cantal et du Bleu d' Auvergne; et enfin les tartes maison avec des fruits, souvent des pruneaux et des croisillons de pâte dessus.

Et pis c' est tout. Le tout avec le tonneau près de la table et les femmes qui remplissaient les bouteilles à mesure.
Elles ne passaient pas à table avec nous. Comme en Afrique du Nord. Le problème est que dans les petites fermes, le battage ne dure pas très longtemps; et ainsi il arrivait de faire trois ferme dans la journée......Et de manger dans chacune avec le même menu.
Cela m' est arrivé... Jusqu' à ce qu' on entende : " Jean ferme la lumière, ils vont te finir le barricou". Et ensuite on voyait un qui habitait le bas du village qui partait vers le haut. En patois, c' est bien plus rigolo.



Et ça c' était la machine à vapeur pour entrainer la batteuse. Je ne l' ai pas connue en fonctionnement. De mon temps, c' était le tracteur qui faisait tourner l' usine. Même que parfois il fallait passer sous cette putain de courroie avec les sacs, tout en enjambant le tuyau qui évacuait la balle.

A l'avant de la photo 1, avez vous reconnu la "tarière" ou "tarare" ?

Voui, copain, lou tarou.

Le dimanche des rameaux, dans l' Eglise de Cantagrelh ( chante grillon ) , le curé était monté en chaire et prononçait un beau sermon. Il y avait beaucoup de monde dans l' Eglise. Gustave et Marie étaient au fond sous la tribune, près de la porte.

Le sacristain était assis comme d' habitude près de la chaire. Tout à coup, tout en parlant, le curé vit un escargot qui grimpait, en face de lui, de l' autre côté de l' Eglise. Le curé s' arrêta au milieu de son sermon et dit au sacristain : " Faites moi sortir ce cornard ".

Le sacristain était un peu sourd, il fallut que le curé lui redise en patoiscette fois-ci: " fasètz me sautar aquel cornard" .

Au fond de l' Eglise, Marie dit tout doucement à Gustave : "Tu vois que le curé te demande de sortir, n' attend pas que le sacristain vienne te faire partir.
( Veses ben que lo curat te demanda de sautar, espères pas que lo sacristan vénie te sautar )

Pour les amoureux de la langue Française voici deux beaux pps, bon amusement

Les Pluriels méconnus...

Un rat ? Des goûts
Un cas ? Des colles
Un pont ? Des râbles
Un flagrant ? Des lits
Une voiture ? Des mares
Un évier ? Des bouchers
Un scout ? Des brouillards
Un bond ? Des buts
Une dent ? Des chaussées
Un air ? Des confits
Un beau ? Des cors
Un mur ? Des crépis
Un vrai ? Des dalles
Un valet ? Des curies
Une passagère ? Des faïences
Un drogué ? Des foncés
Une jolie ? Des gaines
Un crâne ? Des garnis
Un frigo ? Des givrés
Une moue ? Des goûters
> Un brusque ? Des luges
Un ministre ? Des missionnaires
Une grosse ? Des panses
Un propos ? Des placés
Une cinglante ? Des routes
Un fâcheux ? Des agréments
Un patron ? Des spots
Un délicieux ? Des cerfs
Une bande ? Des cinés
Un sirop ? Des râbles
Un argent ? Des tournées

1/Quéquette et Foufoune sont au resto. Qui paie
> l'addition ? > C'est Foufoune, parce que
> Quéquette est raide et que Foufoune a du liquide   >
> > 2/Quéquette et Foufoune sont en voiture, et se font
> arrêter par les flics pour excès de vitesse. Qui paie
> l'amende? > C'est Quéquette, parce que Foufoune
> est en règle. > > 3/Quéquette et Foufoune font du
> saut à l'élastique. Qui saute le premier? >
> C'est Foufoune, parce que Quéquette a les boules. >
> > 4/Quelle est la différence entre un vieux pneu et un
> tas de 365 capotes usagées ? > Aucune, it was a good
> year. > > 5/Comment Pinocchio s'est-il aperçu
> qu'il était en bois? > Lorsqu'il s'est
> masturbé, il a failli prendre feu . > > 6/Comment
> appelle-t-on un dinosaure pédé ? Un tripotanus > >
> 7/ (ET GRAND PRIX DU JURY) Pourquoi les Schtroumpfs
> rigolent-ils tout le temps ? > Parce que l'herbe leur
> chatouille les couilles. > > 8/Quelle est la
> différence entre une femme et une femme de ménage ? >
> Avec une femme de ménage, quand c'est mouillé, tu ne
> rentres pas. > > 9/Quelle est la différence entre un
> zèbre et un barman ? > Le zèbre a des barres autour de
> son trou du cul alors que le barman à des trous du cul
> autour de son bar > > 10/Un homme demande à son
> pharmacien :   > Je voudrais un préservatif parfumé
> s'il vous plaît > Le pharmacien : - A quel parfum le
> voulez-vous ? > L'homme : - Aux pommes, c'est
> pour tirer un boudin > > 11/Une femme demande à son
> mari : > - Est-ce que tu m'aimes par amour ou par
> intérêt ? > - Ça doit être par amour parce que ça
> fait longtemps que tu ne m'intéresses plus. > >
> 12/Une femme nue, se regarde debout devant la glace . Elle
> dit à son époux : > - Je me trouve horrible à
> regarder, grasse et ridée...J'ai besoin d'un
> compliment > Le mari répond : > - Tu as une bonne
> vue. > > 13/Un femme à son mari : > - Demain
> c'est l'anniversaire de nos 30 ans de mariage, pour
> la circonstance, on pourrait tuer le cochon ? > -
> Pourquoi dit le mari, c'est pas de sa faute ! > >
> 14/ À part pour le physique, comment différencie-t-on un
> homme et une femme nus? > L'homme a encore ses
> chaussettes. > > 15/Une petite fille qui fait ses
> devoirs demande à son père > - Papa? Quelle différence
> il y a entre exciter et énerver ? > - Bien, je vais te
> prendre un exemple. Il y a 15 ans ta mère
> m'excitait,aujourd'hui elle m'énerve. > >
> 16/Philippe rentre du travail et trouve Mathilde nue devant
> le miroir en train d'admirer sa poitrine. > -
> Qu'est-ce qui t'arrive > - Et bien, je suis
> allée chez le docteur cet après-midi et il m'a dit que
> j'avais des seins d'une jeune fille de 18 ans!
> C'est bien, hein > - Ah oui, ricane Philippe, et
> qu'est-ce qu'il a dit de ton trou du cul de 40 ans?
> > - Rien. On n'a pas parlé de toi.