Re: Boîte à souvenirs

Georges Mer 12 Sep - 19:32

Vous étiez quand même plus naze que la moyenne !

Remarque, quand nous avons été incorporés à Fréjus, il m'est arrivé de croiser
un capitaine sans le saluer. Il s'est retourné et m'a aboyé:
- Et alors, on ne vous a pas appris à saluer ?
- Non, pas encore
- A bon
Et il a poursuivi son chemin. J'étais content de moi ! Boîte à souvenirs - Page 4 567454

Michel Mer 12 Sep - 20:02

Ce devais pas être un capitaine de la gonfle, ou alors un gratte papier car les pilote ou les mécanos, ils seraient passé sans faire allusion

Georges Mer 12 Sep - 20:05

Hola, c'était un pitaine de la colo camarade, et ça rigolait pas !!!

marcel Mer 12 Sep - 21:57

Lors de mes études à l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures de Paris, j'étais logé dans la Maison des Elèves, rue de Citeaux.
Nous y avions une discothèque bien fournie, et je révisais mes cours en écoutant de la grande musique.

Nous y avions aussi un dojo et j'avais commencé à apprendre le Judo. Apprendre à tomber, et le respect de l'autre...
En montant sur le tatami, on saluait, pieds joints en inclinant le buste :

Boîte à souvenirs - Page 4 Saluer10

Evidemment, lorsque j'ai du me présenter pour la première fois lors de mon incorporation, le gradé qui m'avait fait entrer dans son bureau m'a dit "Saluez !". Et, bien entendu, talons joints, j'ai incliné le buste, comme on me l'avais appris pendant 3 ans !

J'ai mis quelques secondes à réagir et à faire enfin le salut militaire réglementaire.
Je ne sais pas ce que le gradé avait pensé de ma presentation, mais elle n'avait pas été très orthodoxe...

**Alain** Jeu 13 Sep - 9:17

Michel a écrit:Ce devais pas être un capitaine de la gonfle, ou alors un gratte papier car les pilote ou les mécanos, ils seraient passé sans faire allusion

Très franchement, ça les emm.....t profondément si quelqu'un les saluait...

Michel Jeu 13 Sep - 12:34

Et oui Alain, comme la plupart du temps nous avions les mains occupées lorsque notre lieutenant-colonel descendrait du C47, nous lui faisions un signe de la tête en guise de salut et comme il portait toujours un sac qu'il maintenait de sa main droite sur son épaule il nous répondait aussi de la même façon, d'ailleurs lors de notre accueil il nous avait prévenus, il ne demandait pas un salut réglementaire mais ne pas faire celui qui ne l'avait pas vu

J.J.O. Jeu 22 Mai - 10:56

Comme il y a longtemps qu'on n'a pas ouvert de "boite à souvenirs" je vous propose un petit tour ICI pour découvrir une belle collection virtuelle d'objets sahariens en tous genres, civils et militaires.

Pour une mis en bouche, extrait :

Boîte à souvenirs - Page 4 Meharistes-daniel-lorey

Méharistes par Daniel LOREY peintre officiel de l'Armée

Invité Jeu 22 Mai - 12:02

**Jean-Marie** Sam 7 Jan - 16:41

Alain a écrit:
Michel a écrit:Ce devais pas être un capitaine de la gonfle, ou alors un gratte papier car les pilotes ou les mécanos, ils seraient passés sans faire allusion

Très franchement, ça les emm.....t profondément si quelqu'un les saluait...

En allant visiter le lien proposé par Marcel concernant son passé de judoka, je suis tombé sur l’aparté concernant les usages du salut militaire et ça m'a remis en mémoire ma petite aventure de quillard rencontrant une patrouille sur le quai de la gare de Dijon.

Le sergent de la patrouille (des biffins bien sûr) :
"Alors caporal, on ne salue plus ?"
Moi :
"Ben heu, excusez moi sergent, je n'y ai pas pensé"
Le sergent :
"Tu sors d'où là ?"
Moi :
"J'arrive tout juste du Sahara"
Le sergent :
"Je vois, c'est le mal du Sud, ça va comme ça, circule."
Moi, me fendant enfin d'un salut militaire dans les règles :
"Merci sergent"
Et j'ai pu aller prendre le train à vapeur qui allait me ramener à Besançon car la ligne Dijon Belfort n'était pas encore électrifiée.

Nostalgie : une photo de la gare de Besançon Mouillère (ce n'est pas la gare principale) prise depuis chez mes parents pour mon premier jour de civil en décembre 1962.

**Jean-Marie** Sam 7 Jan - 22:40

Comme on est dans la rubrique boîte à souvenirs je termine ici l'histoire que j'avais commencé à vous raconter concernant la rencontre de mon gros orteil droit avec un objet sortant à peine du sable sur le trajet retour entre la cuisine et mon bâtiment pour apporter à mes collègues de piaule le jus du matin.

Rappel de situation :
On est le 19 juillet 1961 et j'ai atterri la veille à In-Amguel.
Dernier arrivé, c'est à moi d'aller chercher le jus.
Pendant la nuit j'ai chopé la chiasse du siècle.
J'ai posé culotte dix fois sur le trajet aller.
À mi parcours du trajet retour, à cinq posé culotte de la cuisine donc, je butte sur un truc et je m'étale de tout mon long, renversant tout le jus dans le sable.
Je désensable l'objet qui a provoqué ma gamelle et je découvre ça :

Je le retourne et je lis ça :

Pour un mec qui avait la chiasse du siècle, c'était pas mal non ?

J'ai bien sûr conservé pieusement ce souvenir de mes lointaines aventures sahariennes.
On a les souvenirs qu'on peut ou qu'on mérite.

Alain P Dim 8 Jan - 9:59

W G : les initiales de l'un d'entre nous qui avait perdu son quart....!

marcel Dim 8 Jan - 11:31

W. C. ? Winston Churchill ! Boîte à souvenirs - Page 4 90713

**Alain** Dim 8 Jan - 11:36

C'est aussi les initiales de Cathy... que fichait-elle à IA... en plus, à 14 ans ! ça demande des éclaircissements !

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